Fès: le corps découpé d’une jeune femme découvert dans une villa abandonnée

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque. Le corps d’une jeune femme sauvagement tuée a été récemment découvert dans une villa abandonnée à Fès, près du centre-ville. Une enquête a été ouverte par les services de police pour élucider les tenants et aboutissants de cette sordide affaire.

Le 24/10/2016 à 19h14

Les services de la police judiciaire de Fès ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur une affaire dramatique, après la découverte du corps découpé d’une jeune femme dans l’une des villas abandonnées au centre-ville, indique le quotidien Al Akhbar dans son numéro de ce mardi 25 octobre.

Selon le correspondant du journal, les enquêteurs ont remis quelques cheveux de la victime, dont le corps a été découvert, samedi dernier, dans un état avancé de décomposition, au laboratoire scientifique de police à Casablanca, à des fins d'identification

Et le journal d’ajouter que la découverte du corps de la victime, dans ce lieu désert près de McDonald, a été rendu possible grâce aux déclarations d'un marchand ambulant qui avait accédé par hasard, à ce lieu, avant d’être surpris par la forte odeur qui se dégageait des sacs de plastique éparpillés par terre.

Par curiosité, voulant connaître l’origine de ces odeurs nauséabondes, l'homme est tombé, à sa grande surprise, sur les membres d’un corps découpé, indique le journal, ajoutant qu’il a vite contacté le poste de police le plus proche pour signaler le crime.

Ayant vite rejoint la villa en question, les enquêteurs ont découvert le corps d’une jeune femme blonde, âgée d’une trentaine d’années, écrit Al Akhbar, ajoutant que le ou les auteurs de ce crime ont asséné plusieurs coups à l’arme blanche apparents sur différentes parties du corps.

Après avoir relevé les empreintes du corps de la victime, les enquêteurs ont pu entendre la version du marchand ambulant, pour ensuite se pencher sur l’identité de la victime, la cause du crime qui , selon les premiers éléments, donne l’impression d’être un crime passionnel, où la vengeance n’est pas à exclure, rapporte le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 24/10/2016 à 19h14