Faites l’amour, pas la guerre ! Mais êtes-vous assez riches ?

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Les gens les plus riches ont une vie sexuelle plus épanouie, selon les conclusions d'une étude menée en Grèce par un chercheur américain.

Le 22/08/2013 à 18h59, mis à jour le 23/08/2013 à 06h40

Eh oui, "il y en a qui sont plus égaux que les autres", comme disait Coluche. Et il ne croyait pas si bien dire. En tout cas, nul doute que les résultats aujourd’hui révélés de l’enquête menée en Grèce par Nick Drydakis, chercheur auprès de l’Institut américain pour l’étude du travail, apportent de l’eau à son moulin et auraient pu faire l’objet d’un de ces sketchs sarcastiques et abrasifs à souhait dont il avait le secret.

Car il s’avère que, même en amour, certains sont effectivement éplus égaux que les autres". Les résultats de cette étude en arrivent en effet à la conclusion que les gens les plus riches ont une vie sexuelle plus épanouie, établissant ainsi une corrélation entre vie sexuelle et niveau de vie. Nick Drydakis, lauréat de l'Ecole de commerce de Cambridge, a entrepris de réaliser un sondage qui n’aura pas duré moins d’un an et aura sollicité 7.500 citoyens et citoyennes grecs auxquels auront été posées ces questions : Combien avez-vous de rapports sexuels par semaine ?, combien gagnez-vous ?, combien d'heures travaillez-vous par semaine ?.

Forte corrélation entre niveau de vie et satisfaction sexuelle

Donc, sachez que plus vos revenus sont élevés, plus vous avez de chance d’avoir une belle vie sexuelle. Mais attention : l’étude met quand même en garde -pour rassurer les plus pauvres d’entre nous ?- ceux qui s’aviseraient de se précipiter vers le lit conjugal à la moindre augmentation de salaire ! Mais bon, le chercheur, néanmoins, persiste et signe : il y a une forte corrélation entre niveau de vie et satisfaction sexuelle. Pire, l’étude prétend établir une corrélation entre revenu, sexualité et… bonheur et santé ! Il y a longtemps qu’on n’a pas fait mieux comme lapalissade ! Bravo ! D’autant que cette étude révèle que les personnes âgées entre 26 et 50 ans sont les plus susceptibles de vivre des fluctuations professionnelles et, par là-même, sexuelles. Encore bravo ! L’étude aura pointé la population active. Et avant ? Et après ? Eh bien avant, on est fauché et on vit néanmoins à fond ses amours. Après, on se dit que ce n’est que du bonus, qu’on a déjà donné, et on savoure la vie comme on peut. Entre deux, si l’amour est réellement pris en otage par l’argent, c’est que notre propre condition humaine est prise en otage par le statut que nous confère la société où nous vivons.

Par Bouthaina Azami
Le 22/08/2013 à 18h59, mis à jour le 23/08/2013 à 06h40