El Jadida: arrestation d’un escroc qui se faisait passer pour un général de la DGED

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Revue de presseKiosque360. Mardi, la police judiciaire d’El Jadida a mis hors d’état de nuire un escroc notoire qui se faisait passer pour un général de la direction générale des études et de la documentation (DGED).

Le 06/01/2016 à 21h23

Un escroc notoire vient de tomber dans les filets de la police judiciaire de la ville d’El Jadida. Il se faisait passer pour un haut fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, proche d’un général à la retraite de la direction générale des études et de la documentation (DGED), service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Il a arnaqué des dizaines de licenciés et de bacheliers, en leur faisant croire qu’il dirigeait «les ressources humaines au ministère de l’Intérieur et qu’un simple coup de téléphone de sa part concrétiserait leurs rêves», rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 7 janvier.

L’escroc, qui circulait à bord d’une Mercèdes luxueuse, a déplumé ses victimes en leur soutirant des sommes d’argent importantes pour, disait-il, les embaucher au ministère de l’Intérieur ou dans le corps de la police.Il intervenait également au niveau des tribunaux pour obtenir un acquittement ou libérer un détenu. Bien plus, poursuit le quotidien, cet escroc proposait aussi ses services à des personnes désirant bénéficier de «terres collectives». Il se faisait alors passer pour le responsable de ce service au sein du ministère de l‘Intérieur. «Il leur soutirait des sommes d’argent importantes et disparait dans la nature», souligne le quotidien. L’escroc s'est même présenté aux services de police judiciaire d’El Jadida pour intervenir en faveur d’un accusé dans une affaire de trafic de voitures.

Après s'être présenté comme un haut fonctionnaire au ministère de l’Intérieur et un proche d’un général de la DGED à la retraite, «il a demandé au chef de la police judiciaire de libérer l’accusé en question». Et, dans la foulée, «il a laissé entendre au chef de la police judiciaire et certains de ses collaborateurs qu’il pourrait intervenir pour les faire bénéficier des terres collectives», précise encore le quotidien.

Ce comportement a mis la puce à l’oreille du chef de la police judiciaire et de ses collaborateurs. C’est ainsi que l'homme a été arrêté. La perquisition de sa voiture a permis la saisie de plusieurs documents administratifs, de convocations pour passer des concours, de reconnaissances de dette au nom d’autrui...

Par Mohamed Younsi
Le 06/01/2016 à 21h23