El Jadida. 16 ans de prison pour les agresseurs d’une veuve

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. La Cour d'appel d'El Jadida a condamné deux individus à 16 ans de réclusion pour l’enlèvement et la tentative de viol d’une veuve sous la menace de l’arme blanche.

Le 24/11/2016 à 02h37

La chambre criminelle près la Cour d’appel d’El Jadida a condamné deux individus à 8 ans de prison ferme chacun, après les avoir déclarés coupables de l’enlèvement et de tentative de viol d’une veuve sous la menace de l’arme blanche, avec coups et blessures. C’est ce qu’affirme Assabah dans son édition de ce jeudi 24 novembre.

Selon Assabah, la victime, veuve et mère de 4 enfants, avait déposé plainte directement auprès du procureur général du roi. Elle y a déclaré qu’à son retour d’une fête organisée dans un douar de la commune rurale d’El-Haouzia, elle avait été enlevée par les deux accusés qui l’ont violentée pour l’obliger à les suivre dans un endroit désert où ils avaient l’intention de la violer. Elle a ajouté que son employeur était intervenu pour la libérer mais qu’il n’avait pu faire face à ses ravisseurs qui l’ont menacé avec leurs armes.Son employeur a eu néanmoins la bonne idée d’avertir son amie qui est arrivée sur les lieux de l’agression avec des jeunes de son douar pour la libérer,Elle avait précisé, dans sa déposition, qu’elle avait par le passé porté plainte contre les mêmes personnes pour harcèlement et que l’un des deux individus avait été condamné à 8 mois au moment où l’autre a échappé à la prison après qu’elle a retiré sa plainte suite aux bons offices de certains membres de sa famille.

Après son arrestation, le premier accusé a nié en bloc les accusations de la plaignante tout en présentant une autre version des faits, selon Assabah. Il a déclaré l’avoir trouvée dans une piaule en train de boire avec quelqu’un et qu’il les a rejoints. Mais, après une brève sortie il s’est aperçu qu’une somme d’argent s’était volatilisée de la poche de sa veste. S’ensuivit une bagarre dont a profité la plaignante pour commencer à crier en demandant du secours. La même version a été reprise par son ami avant que le premier accusé ne se rétracte, avouant que son récit était fictif.

Par Zineb El Ouilani
Le 24/11/2016 à 02h37