E-éducation: Ayouch réunit du beau monde

DiaporamaOrganisé par Noureddine Ayouch, le forum international sur la E-éducation connait un fort engouement. En témoigne la cérémonie d'ouverture tenue mercredi matin. Le gotha politique et économique a répondu présent.

Le 08/05/2014 à 01h20

Noureddine Ayouch, ici en compagnie de Omar Azziman, et Abdelaadim El Guerrouj, ministre délégué auprès du ministre l'Education nationale, a modéré le débat autour de l'E-éducation.  . Brahim Taougar - Le360

L’E-éducation: plus qu’un défi, une gageure, vu l’importance que prennent les nouvelles technologies dans le quotidien des jeunes, notamment. "L’ère de l’ardoise est révolue", nous déclarera ainsi avec humour Noureddine Ayouch, ce mercredi matin, en marge du colloque international, "E-éducation, l’école de demain", dont il est l'initiateur à travers la Fondation Zagora. Un événement qui a rassemblé Omar Azziman, conseiller du roi et président délégué du Conseil supérieur de l'enseignement, Rachid Belmokhtar, ministre de l'Education nationale, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce, et de l’économie numérique, Azeddine El Mountassir Billah, directeur de l’ANRT, et Larbi Bencheikh, directeur général de l’OFPPT.Mettre les nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de l’éducation : un projet porté et financé par L’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), représentée par Rachid Guerraoui et El Mahdi El Mhamdi, présents pour l’occasion. L’E-éducation convoquera plusieurs langues et se fera en arabe, en français, en anglais et en espagnol. Ce qui permettra d’ailleurs de dépasser la problématique des langues, estime Philippe Maalouf, spécialiste du programme Education au bureau de l'Unesco à Rabat. "Il faut aller de l’avant", dira-t-il, faisant écho aux propos que nous tiendra Rachid Belmokhtar. Le ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle fera en effet entendre qu’il s’agit, de même, de cesser les comportements archaïques consistant à soulever, en permanence, des faiblesses érigées en obstacles au développement et à la modernité.Il est un fait indéniable: les nouvelles technologies constituent l’espace de prédilection des jeunes, un espace dont ils maîtrisent le fonctionnement et le langage. Faire que l’éducation aille vers eux par le biais de cet espace devient une nécessité. Un espace qui regroupe d’ailleurs, au Maroc, 16 millions d’internautes, 6,5 millions d’utilisateurs Facebook, sans compter une presse électronique en expansion. L’école numérique s’impose. Pour donner un nouveau souffle à l’éducation dont l’accès sera facilité grâce à ce saut technologique. Une porte grande ouverte sur le monde pour la jeunesse marocaine, comme le relèvera Noureddine Ayouch. 

Par Bouthaina Azami
Le 08/05/2014 à 01h20