Drame de Bourgogne: Qui est responsable?

Une blessée au moment de son évacuation par les sapeurs-pompiers.

Une blessée au moment de son évacuation par les sapeurs-pompiers. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. L’effondrement de trois immeubles, vendredi à Casablanca, a fait 4 morts et 55 blessées. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de ce drame.

Le 12/07/2014 à 02h46

Le drame survenu à Casablanca dans les premières heures du vendredi 11 juillet s'accapare les Unes de la presse de ce week-end. Même si le bilan diffère d’un journal à l’autre, tous les quotidiens sont unanimes quant à l’obligation de désigner les responsables de l'effondrement de trois immeubles au quartier Bourgogne qui a fait au moins quatre morts et des dizaines de blessés. "Qui paiera le prix?", s’interroge ainsi Akhbar Al Yaoum. Le quotidien se fait aussi l’écho de la visite du roi Mohammed VI sur les lieux, dans un geste de solidarité qui a été hautement apprécié par les familles des victimes.

Al Akhbar s’attaque aux raisons de ce drame. Citant des rescapés de l’effondrement, le journal affirme que des travaux de rénovation en sont la cause. Assabah enchérit en parlant de travaux de réfection qui auraient été effectués sans les autorisations nécessaires. Le quotidien affirme que le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Casablanca a ouvert une enquête et que les autorités locales sont pointées du doigt. Assabah fait savoir que le magistrat chargé de l’enquête s’est rendu sur place dans la matinée du vendredi. Selon le quotidien, c'est la première fois que le justice se charge d'une affaire d'effondrement de maisons.

Plusieurs villes du pays sont concernées par ce qui semble être devenu le lot des effondrements hivernaux ou ramadanesques, et la triste palme revient toujours à Casablanca. Cela nous met encore une fois devant l’obligation de désigner les responsables. Il y a évidemment le facteur vétusté des constructions et les travaux de rénovation non autorisés. Mais il est temps que les responsabilités soient clairement définies au moment où le Maroc se targue d’utiliser les données satellitaires pour traquer les constructions anarchiques. 

Par Fatima Moho
Le 12/07/2014 à 02h46