Drame à Marrakech: Il égorge sa femme et met fin à ses jours

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Revue de presseKiosque360. Un jeune homme a égorgé sa femme, après l’avoir surprise dans le même lit que son père, et s’est ensuite suicidé.

Le 12/08/2014 à 21h52

Les habitants du douar Tgana, situé dans la commune d'Aït Ourir (région de Marrakech), ont découvert, la semaine dernière, un horrible crime doublé d'un suicide. Les faits, tels que rapportés par le quotidien Al Akhbar, dans son édition de ce 13 août, se sont déroulés lorsque le mari, âgé de 36 ans, et journalier de son état, rentre comme à l’accoutumée d'Aït Ourir, au domicile de son père, situé au douar Tgana. Tout bascule dans la soirée de ce samedi 10 août, lorsque le mari découvre, en flagrant délit d’adultère, sa femme dans les bras de son père. Le choc est énorme. Sous l’impulsion de la colère, il se rend dans la cuisine, se saisit d’un couteau et égorge sa femme, après lui avoir infligé des blessures dans diverses parties de son corps. Le père adultérin a opté pour la fuite.

Après s’être assuré que son infidèle femme avait rendu l’âme, l’homme se suicide, en faisant usage de la même arme. Le couple décédé laisse derrière lui trois enfants, dont l’aîné est à peine âgé de 11 ans. Les deux cadavres ont été transférés à la morgue de l'hôpital le plus proche, alors que la gendarmerie est toujours à la recherche du père fuyard, comme le mentionne le journal Al Akhbar.

Petits meurtres en familleCe fait divers d’une rare violence, s’ajoute à la longue liste des crimes qui ont ponctué tout le mois de ramadan. Bon nombre d’entre eux, largement relayés par la presse, ont été des actes commis par des membres d'une même famille contre leurs proches. Dans certains cas, l’on a même assisté à des fratricides et des matricides pour des raisons très souvent futiles, voire des disputes dans des lieux publics et ayant provoqué des morts d'hommes. Or, le drame du douar Tgana ne peut que nous interpeller. Comment qualifier un tel acte du mari? Surtout lorsque l’époux est trompé par son propre père? Il pourrait s’agir d’un "crime d'honneur", certes, sauf que c'est un crime doublé d'un suicide, à cause d'un père à la place du rival. Pour assouvir ses penchants sexuels, un père, beau-père et de surcroît grand-père détruit la vie de toute une famille. Pour le plus grand malheur d’enfants innocents à qui il serait monstrueux d’expliquer le geste doublement fatal de leur père…

Par Fatima Moho
Le 12/08/2014 à 21h52