Directeur d'école accusé de pédophilie: Nouvelles révélations

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Revue de presseKiosque360. Accusé de pédophilie sur plusieurs enfants orphelins, le directeur d’une école primaire à Rabat a été arrêté par la police.

Le 05/04/2014 à 00h36

De nouvelles révélations dans l’affaire du directeur d’une école primaire, accusé de pédophilie sur plusieurs enfants orphelins. Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, à paraître ce week-end, le directeur soumettait ses petites victimes à ses fantasmes les plus pervers et les filmait même parfois. Il se servait d’une institutrice pour l’aider à attirer les fillettes et utilisait son influence en menaçant de leur donner de mauvaises notes si elles n’obtempéraient pas.

Annass précise que les petites filles âgées de 9 à 11 ans, toutes pensionnaires d'un orphelinat de la capitale et scolarisées à l'école Hassan Ibn Thabet, ont passé la journée de jeudi dernier au commissariat à raconter aux policiers comment le directeur de leur école les avait agressées sexuellement, abusant de leur innocence. C’est l’une des petites filles qui a finalement eu le courage de parler à la direction de l'orphelinat. Celui-ci a déposé une plainte auprès du procureur général du roi auprès de la cour d’appel de Rabat, avec l'association "Touche pas mes enfants" qui s’est constituée partie civile.

Le suspect, âgé de 53 ans, est en état d’arrestation, mais nie tous les faits, criant haut et fort au coup monté. Plusieurs titres rapportent qu’il sera bientôt déféré devant la justice. Le journal Al Alam a effectué, quant à lui, une visite à l’orphelinat, rapportant "que les petites filles n’ont pas été violées, mais auraient été victimes d’attouchements sexuels. Certaines d’entres elles sont orphelines, d’autres sont issues de familles défavorisées".Dans la majorité des cas de viols et d’agressions d’enfants, on peine à connaître tous les détails. Assez souvent, les familles sont les premières à vouloir éviter le scandale par peur des représailles. La prévalence des cas de viols sur mineurs dans les médias, ces dernières années, instaure une peur panique dans les foyers. En la difficulté de prévenir de tels comportements, il serait bon et temps d'accélérer la machine judiciaire et d'instaurer des peines punitives sévères.

Par Meriama Moutik
Le 05/04/2014 à 00h36