Des chercheurs marocains, portugais et brésiliens développent un respirateur mécanique intelligent

Lors d'une visite du ministre de l'Industrie, My Hafid Elalamy, à l'usine de la SERMP à Nouaceur (Casablanca)

Lors d'une visite du ministre de l'Industrie, My Hafid Elalamy, à l'usine de la SERMP à Nouaceur (Casablanca) . DR

Des chercheurs marocains se sont associés à leurs homologues portugais et brésiliens pour développer une solution d'assistance respiratoire, sous forme de ventilateur mécanique intelligent.

Le 14/04/2020 à 10h41

Selon un communiqué de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), il s'agit d'une équipe multidisciplinaire, qui s’est formée en un consortium international (Maroc, Portugal et Brésil), impliquant des centres de recherche et des startups, à savoir l'IRESEN, le Green Energy Park, l'ENSET, l'ESSTI, l'EDEEP, le 2SMP, l'INESC TEC Portugal et l'INESC P&D Brésil, dans l'objectif de développer un respirateur mécanique intelligent, dont le premier prototype a été produit, puis amélioré, grâce à l'implication de professionnels de la santé.

Baptisé iVENT-V1, ce respirateur mécanique non-invasif se caractérise par une régulation de débit d’air et peut s’adapter au cycle respiratoire de chaque patient et contrôler le temps d’inspiration-expiration, explique ce communiqué, notant que ce système a été conçu de manière à permettre une production locale, abordable et rapide à mettre en place.

Ce produit, conçu par des chercheurs issus de ces trois pays, et fabriqué et produit au Maroc, promet de répondre à un besoin accru en solutions d’assistance respiratoire, dans ce contexte pandémique mondial.

L’esprit de ce partenariat est de développer une solution open source, dont les plans et les documents d’ingénierie et de production seront accessibles.

L’objectif de cette conception est de pouvoir, à terme, soigner un maximum de patients à l’échelle mondiale avec ce respirateur.

Une première pré-série sera produite au cours des prochains jours, puis testée par des professionnels de la santé au Maroc, au Portugal et au Brésil, afin de préparer la certification de cette invention, selon les normes internationales en vigueur. 

Le 14/04/2020 à 10h41