Démantèlement d'un réseau de vol de voitures appartenant à l'Etat

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Revue de presseKiosque360. Un réseau spécialisé dans le vol de voitures de luxe appartenant notamment à l'Etat vient d'être démantelé par les services de sécurité. Le dernier vol en date: celui d'un "véhicule du ministère de l'Intérieur"

Le 18/11/2014 à 06h47

Un réseau spécialisé dans le vol de voitures de luxe appartenant notamment à l'Etat vient d'être démantelé par les services de sécurité. Le dernier vol en date est celui d'un "véhicule du ministère de l'Intérieur", rapporte Assabah dans son édition de ce mardi 18 novembre sous le titre bien accrocheur: "Vol d'une voiture du ministère de l'Intérieur sous le nez et la barbe des autorités."D'après ce journal, une opération des services de sécurité a permis, la semaine dernière, dans la région de Kénitra et plus précisément dans la commune de Sidi Talbi, le démantèlement d'un réseau de trafiquants spécialisés dans le vol de voitures dont l'une s'est avérée appartenir à "un service du ministère de l'Intérieur". Le journal ne précise toutefois pas de quel service précis cette voiture relève, se contentant d'indiquer qu'elle a pu être identifiée suite à un grave accident de la route causé par les cambrioleurs dans la commune rurale de Sidi Talbi, un village pauvre édifié clandestinement sur la route de Salé menant à Kénitra. L'insécurité dans ce village et dans les zones avoisinantes a d'ailleurs toujours préoccupé la population de la région, notent les observateurs.Assabah, journal qui se spécialise de plus en plus dans les faits divers, livre certains détails ayant permis l'identification du véhicule, précisant que le ou les conducteurs de la voiture volée ont abandonné, après le grave accident qu’ils ont causé, la voiture en question que la gendarmerie a pu localiser.En réalité, ce vol a permis de remonter, selon Assabah, "une filière dangereuse dont tous les éléments sont connus des services de police". "Il s'agit en fait de repris de justice qui se sont spécialisés dans le vol et le dépècement des structures de voitures. Ils agissaient dans des fermes abandonnées situées dans les régions de Sidi Talbi et de Kénitra", souligne Assabah.Les mis en cause ont été arrêtés et placés, la semaine dernière, en détention préventive sous la supervision du parquet général de Rabat, à la prison civile de Zaki, à Salé.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 18/11/2014 à 06h47