Démantèlement d’un réseau de falsification et de vente du diplôme du Baccalauréat

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Revue de presseKiosque360. Les services de la wilaya de la sûreté de Casablanca ont démantelé un réseau de falsification de diplômes et de certificats de scolarité. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 03/07/2022 à 21h58

Les services de police de la wilaya de Casablanca ont démantelé une bande spécialisée dans la falsification des diplômes et des certificats scolaires qui les exposait à la vente sur des sites et sur les réseaux sociaux.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 4 juillet, que deux membres du réseau qui ont été arrêtés, vendredi dernier, avaient tenté de vendre les diplômes sur internet en utilisant de fausses identités. Mais ils n’ont pas réussi à déjouer la vigilance des brigades cybernétiques qui les ont rapidement identifiés et arrêtés à Tanger en flagrant délit.

Les perquisitions effectuées dans la maison de l’un des prévenus ont permis de saisir plusieurs équipements utilisés dans ce trafic ainsi que des certificats vierges de baccalauréat et des diplômes professionnels. Un communiqué de la DGSN souligne que la police judiciaire d’Anfa à Casablanca a interpellé, vendredi dernier, deux individus soupçonnés d’être impliqués dans ce réseau criminel qui s’active dans la falsification des documents officiels.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que le communiqué de la DGSN indique que les services de la sûreté de la wilaya de Casablanca avaient surveillé des annonces sur les réseaux sociaux exposant à la vente de faux diplômes et certificats scolaires. Les investigations techniques et les recherches sur le terrain ont permis d’identifier le propriétaire du compte sur le réseau social et son complice dans cette activité criminelle avant qu’ils ne soient tous les deux arrêtés en flagrant délit à Tanger.

Les perquisitions effectuées dans la maison de l’accusé principal ont permis de saisir deux ordinateurs portables, une imprimante, des supports pour stocker les données numériques, de faux tampons, des diplômes falsifiés ainsi qu’une somme d’argent. Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête sous la supervision du parquet général.

Par Hassan Benadad
Le 03/07/2022 à 21h58