Covid-19: des tests de dépistage à plus de 4.000 dirhams dans les cliniques

Test de dépistage du Covid-19. 

Test de dépistage du Covid-19.  . DR

Revue de presseKiosque360. Les salariés qui devaient effectuer le test de dépistage du Covid-19 avant de reprendre leur travail ont été surpris par les prix inabordables réclamés par les cliniques privées à Casablanca. Pour un seul test, il faut débourser 4.000 dirhams sans compter les frais de consultation.

Le 06/06/2020 à 07h09

Le gouvernement qui a procédé à un déconfinement progressif officieux a autorisé les chefs d’entreprise à reprendre leurs activités à condition qu’ils soumettent leurs employés à des tests de dépistage pour éviter la propagation du coronavirus. Mais les salariés qui ont sollicité les services des cliniques privées à Casablanca ont été surpris et choqués par le prix exorbitant de l’acte.

Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du samedi 6 juin, que des cliniques privées ont exigé la somme de 4.000 dirhams à des salariés contraints par leurs employeurs d’effectuer un dépistage du Covid-19. Le journal casablancais détient des documents qui confirment cette tarification à laquelle il faut ajouter les frais de consultation.

Il faut rappeler que pour soulager le budget de l’Etat, des instructions ont été données aux entrepreneurs pour soumettre leurs employés à un test de dépistage du Covid-19. Une opération qui vise à limiter les risques de propagation de la maladie dans des milieux professionnels souvent confinés et ne permettant pas une distanciation physique.

Dans le but de relancer l’économie, l’Etat a pris plusieurs mesures pour accélérer la reprise des activités commerciales et professionnelles tout en garantissant la sécurité sanitaire des salariés et de leurs familles. C’est ce qui a poussé les entreprises à demander à leurs employés d’effectuer des tests avant de reprendre leur travail. D’autres sociétés ont bénéficié de la gratuité du dépistage après avoir présenté des demandes à la délégation de la Santé et fourni la liste des noms de ses salariés.

Il faut rappeler que le roi Mohammed VI avait donné ses instructions au ministère de la Santé afin de mettre ses moyens matériels et humains à la disposition du patronat (CGEM) en tenant compte des facteurs de proximité, des spécificités et des contraintes sanitaires liés aux lieux de travail.

Par Hassan Benadad
Le 06/06/2020 à 07h09