Covid-19: à Tanger, le virus continue de faire des ravages dans les établissements scolaires

Une classe vide. (Photo d'illustration)

Une classe vide. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. La propagation du variant Omicron dans les établissements scolaires de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a contraint les responsables de l'Académie à fermer des dizaines d’écoles et de classes. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 27/01/2022 à 21h27

La propagation du variant Omicron a mis en alerte les responsables de l’Académie de la région de Tanger après l’enregistrement de 966 cas de contamination dans les établissements scolaires durant la période allant du 17 au 22 janvier courant. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du vendredi 28 janvier, que suite à l’infection des cadres éducatifs et des élèves, 21 établissements scolaires (publics et privés) ainsi que 19 classes ont été fermés.

Les responsables de l’Académie indiquent que les cours dans les écoles fermées vont continuer à être dispensés aux élèves à travers l’enseignement à distance conformément à la circulaire du ministère de l’Éducation nationale. La mobilisation a atteint son summum au sein des différents services de l’enseignement dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour essayer de freiner le virus.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que les responsables de l’enseignement dans la région suivent de très près l’évolution de la Covid-19 et plus particulièrement celle du variant Omicron sachant que des centaines d’établissements scolaires travaillent en présentiel. D’autant plus que la situation épidémiologique à Tanger ne cesse de se dégrader puisque c’est la première fois que la région enregistre en moyenne 1.000 cas de contamination par jour.

Cette recrudescence a poussé les autorités concernées à remettre en service les staffs ambulants de vaccination pour pallier le peu d’engouement suscité par l’administration de la troisième dose. Pour ce faire, les services concernés ont entamé cette campagne dans plusieurs quartiers en attendant de l’élargir à des zones plus éloignées. Par ailleurs, des voix se sont élevées pour demander aux autorités locales d’imposer des jauges pour l’accès aux marchés de proximité afin d’éviter une nouvelle catastrophe épidémique dans la ville.

Par Hassan Benadad
Le 27/01/2022 à 21h27