Corruption: voici comment le Parquet général a établi des cas de flagrant délit

Mohamed Abdennabaoui, président du Parquet général.

Mohamed Abdennabaoui, président du Parquet général. . DR

Deux jours, à peine, après son lancement par le ministère public, la ligne téléphonique dédiée à la dénonciation des cas de corruption a permis de mettre le grappin sur des individus en flagrant délit dans les villes de Fès, Sidi Bennour et Inzegane.

Le 16/05/2018 à 21h28

Le procureur général du roi près la Cour de cassation, président du ministère public, Mohamed Abdennabaoui, n’aura pas attendu longtemps, après le lancement de la ligne téléphonique dédiée à la réception des dénonciation d’actes de corruption. En deux jours, les résultats sont probants puisque trois cas de corruption en flagrant délit ont été traités à Fès, Sidi Bennour et Inzegane.

Selon une source proche du Parquet général, trois fonctionnaires et intermédiaires ont été arrêtés en flagrance par les services de la police judiciaire dans les trois villes précitées. Les mis en cause ont été mis en détention provisoire pour compléments d’enquête et ce, sous la supervision des parquets concernés.

Le numéro de téléphone, 0537718888, dédié à dénoncer les cas de corruption, a, depuis son installation lundi dernier, enregistré 355 appels. Rappelons que le ministère public a aménagé un centre d’appel équipé de tous les moyens pour recevoir les plaintes des citoyens sur des cas de corruption avérés. Des juges sont chargés de traiter ces dossiers en coordination avec le Parquet général et les dénonciateurs pour arrêter les accusés de délit de corruption en flagrant délit.

Par Hassan Benadad
Le 16/05/2018 à 21h28