Coronavirus: quand les averses ajoutent à l’isolement des populations

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Revue de presseKiosque360. En plus du confinement et de l’état d’urgence sanitaire, de nombreuses régions du Maroc doivent également se faire à l’isolement que leur imposent les récentes précipitations.

Le 26/03/2020 à 23h31

Déjà éprouvées par le confinement qu’impose la propagation du coronavirus au Maroc, comme ailleurs dans le monde, de nombreuses régions enclavées ou éloignées souffrent actuellement de l’acharnement de mère-nature. Pluies diluviennes comme fortes neiges ont fini de les isoler, nous informe Al Massae dans son édition de vendredi 27 mars.

Maisons et ponts écroulés, isolement de certains quartiers…Tel est désormais leur sort. Particulièrement visée, la région de l’Oukaïmeden dans le Haouz, désormais sous un mètre de neige. Il en va de même à Guercif même si cette fois, ce sont les pluies torrentielles qui se sont abattues sur cette ville de l’Oriental. Une nuit de précipitations aura d’ailleurs suffi à révéler la faiblesse des infrastructures de la ville, entre routes coupées et habitations ravagées. Certaines familles s’en sont trouvées, du jour au lendemain, sans toit.

Dans d’autres régions, les mêmes phénomènes naturels se sont soldés par des coupures de courant. Autorités comme organismes publics ont vite réagi, mais il aura fallu des heures pour rétablir l’électricité et certains passages essentiels à la circulation. Aucune victime humaine n’est heureusement à déplorer mais les dégâts sont bien là.

À rappeler par ailleurs que la circulation a été interrompue sur la route nationale n°16 reliant Tétouan à Al Hoceima, au niveau de la section comprise entre Oued Laou et El Jebha, annonçait, mercredi le ministère de l’Équipement. Cette interruption intervient suite aux éboulements rocheux importants et aux glissements de terrains également générés par les précipitations.

Par Maya Zidoune
Le 26/03/2020 à 23h31