Casablanca: une jeune fille violée en plein marché de gros

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Une jeune fille de 21 ans a été kidnappée en plein jour, au marché de gros de fruits et légumes de Casablanca, par un repris de justice qui l'a violée sous la menace d’une arme blanche.

Le 29/08/2016 à 21h54

Une jeune femme, qui s'est retrouvée seule dans l’une des travées du marché de gros de fruits et légumes de Casablanca, a eu le malheur de tomber nez-à-nez avec un repris de justice recherché pour nombre de crimes à main armée.

Selon le quotidien Assabah, qui rapporte les faits dans son édition de ce mardi 30 août, la jeune femme a d’abord été abordée par son bourreau qui a tenté de l’isoler de force, loin des regards, entre un amas de caissons en plastique. Face à la résistance farouche de la jeune fille, il a immédiatement sorti une arme blanche avant d’obliger sa victime à se déshabiller au milieu des hautes piles de caissons.

Après son innommable crime, l'individu a sauté par-dessus un mur séparant le marché du cimetière voisin et a disparu dans la nature.Alertés par certains commerçants, qui ont entendu les cris de la jeune femme après la fuite du criminel, les éléments de la police judiciaire sont immédiatement arrivés sur place.

Selon Assabah, et suite au signalement livré par la victime, les policiers ont immédiatement fait le recoupement entre l’agresseur et un homme sous le coup d’un avis de recherche national pour nombre de crimes et délits. L'enquête, qui a révélé que le violeur continuait à fréquenter le marché en y entrant et sortant par le mur du cimetière, a permis à la police judiciaire de Hay Moulay Rachid de l'arrêter rapidement.

Le prévenu avait déjà écopé de six peines de prison et était recherché pour le vol de deux motos. Après sa confrontation avec la jeune fille, qui l’a formellement identifié au même titre, d’ailleurs, que plusieurs autres victimes, le prévenu a été remis au procureur du roi près la cour d’appel de Casablanca. Ce dernier a ordonné son dépôt à la prison d’Oukacha, en attendant d’examiner son lourd dossier.

Par Mohammed Ould Boah
Le 29/08/2016 à 21h54