Casablanca: un chauffeur de taxi viole un mineur, pensionnaire d’un centre de bienfaisance

Dessin-Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Une nouvelle affaire de pédophilie sera soumise, ce jeudi 25 août, à la chambre pénale de la Cour d’appel de Sidi Bernoussi, à Casablanca. Un chauffeur de taxi, âgé de 60 ans, est accusé du viol, sous la menace d’une arme blanche, d’un adolescent de 16 ans.

Le 24/08/2016 à 22h50

La police judiciaire de Sidi Bernoussi déférera ce jeudi, au tribunal du même quartier, un chauffeur de taxi arrêté, mardi dernier, pour le viol d’un mineur.

Selon le quotidien Assabah, dans son édition de ce jeudi 25 août, ce crime pédophile aurait été longuement préparé par l'accusé, un chauffeur de taxi de 60 ans, marié et père de quatre enfants.

En effet, c’est en fréquentant un atelier de pneumatiques, où il venait souvent pour la réparation des roues de son petit taxi, que l'homme a fait la connaissance de sa future victime, un jeune pensionnaire du Centre islamique de bienfaisance de Sidi Bernoussi. Pendant les vacances scolaires, ce jeune adolescent de 16 ans, sans famille, faisait des petits boulots pour s'assurer un peu d'argent de poche.

Le chauffeur de taxi, souligne Assabah, aurait ainsi profité de la précarité dans laquelle vivait le jeune garçon pour lui glisser de temps à autre un billet, tout en lui demandant de s’appliquer au travail car, lui promettait-il, il comptait ouvrir un garage où il lui confierait les travaux sur les pneumatiques.

Le garçon a fini par sympathiser avec cet homme qui a l'âge d'être son grand-père jusqu’au jour fatidique où il a reçu un appel téléphonique l'invitant à venir visiter son prétendu prochain lieu de travail.

Malheureusement, il s'est retrouvé, à Sidi Moumern, dans un appartement appartenant au gendre MRE du pédophile. Avant même de réaliser ce qui lui arrivait, le jeune garçon a été mis en respect sous la menace d’une arme blanche, déshabillé et obligé d’assouvir les pulsions bestiales de son faux «bienfaiteur».

Malgré les menaces proférées par son violeur pour s'assurer de son silence, le jeune homme s’est immédiatement confié au directeur de l’établissement de bienfaisance où il réside. Celui-ci l’a accompagné au commissariat le plus proche pour déposer plainte, donner le signalement du bourreau et l’adresse de l’appartement où s'était déroulé le drame.

Après plusieurs jours de recherche, la police a arrêté, mardi dernier, l'accusé qui a d’abord tout nié en bloc, avant d’être confondu par les clés de l’appartement, retrouvées sur lui. Ce jeudi, il sera présenté au procureur du roi près la Cour d’appel de Sidi Bernoussi en état d’arrestation préventive.

Par Mohammed Ould Boah
Le 24/08/2016 à 22h50