Casablanca: enquête sur la profanation d’un cimetière chrétien

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Revue de presseKiosque360. Un cimetière chrétien de Casablanca a été le théâtre, la semaine dernière, d'actes de profanation et de vandalisme. Une enquête a été ouverte.

Le 11/05/2021 à 22h32

Triste nouvelle pour la communauté chrétienne de Casablanca. Les représentants de la communauté ont appris, avec regret, les nouveaux actes de vandalisme dont l’un des cimetières de la ville a été victime. Dans sa livraison du 12 mai, le quotidien Assabah précise que les portes du cimetière ont été retirées de leur place, alors que les voleurs ont altéré les équipements du cimetière, dont des tombes qui abritent les sépultures de célèbres familles chrétiennes, notamment la famille Margini. 

D’après le quotidien, un représentant de la communauté italienne a reçu un appel téléphonique, mercredi dernier, d’un responsable du cimetière situé à Hay Mohammedi, à Ain Sebaâ (près du cimetière des Chouhada). Lors de cet appel, le représentant de la communauté italienne au Maroc a appris qu’un cimetière familial avait été profané par certains jeunes, au milieu de la journée.

Dans une déclaration accordée à Assabah, Julio Margini, vice-président de la Chambre du commerce italienne au Maroc, regrette les actes de vandalisme, menés par trois inconnus, au cimetière chrétien de Hay Mohammedi. Le représentant de la communauté italienne dit avoir appris la nouvelle via le responsable du cimetière. Les deux hommes ont contacté directement les autorités. 

Des membres de la police judiciaire, des motards et un agent de sécurité sont arrivés sur les lieux après environ une demi-heure et ont ouvert une enquête préliminaire sur l’affaire. Interrogés par les membres de la police judiciaire, les gardes ont déclaré qu’ils s’étaient enfuis de crainte d’être agressés par les jeunes enragés qui ont profané le cimetière. 

Une équipe de la police scientifique a été chargée, quant à elle, d’examiner la scène du crime et a pris les empreintes digitales sur les tombes concernées par le vol et le vandalisme. L’enquête est toujours en cours afin de mettre la main sur les coupables et les traduire en justice. 

Par Khalil Rachdi
Le 11/05/2021 à 22h32