Casablanca: des têtes d’ânes découvertes dans un lycée de Aïn Chock

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Revue de presseKiosque360. Des restes d’équidés, dont des têtes, ont été découverts dans un lycée de Casablanca. La chair des bêtes abattues aurait fini chez les vendeurs de sandwichs de la région. Récit.

Le 16/08/2017 à 20h08

Les ânes font à nouveau l’actualité. Après l’ânesse de Sidi Kacem qui aurait subi les assauts sexuels d’une quinzaine d’adolescents, voici qu'on apprend que d’autres équidés ont été massacrés et leurs restes jetés dans le local désaffecté d’un lycée casablancais.

Assabah, qui relate cette affaire dans son édition de ce jeudi 17 août, affirme que la découverte a été faite, en début de semaine, par l’association des parents d’élèves du lycée «A Mossalla», à Aïn Chock, lors d’une opération de nettoyage de l’établissement à l’approche de la rentrée scolaire. Dans le local désaffecté, les volontaires ont découvert huit têtes d’ânes et de mulets dans un état de décomposition avancé.

Assabah avance que ces bêtes avaient probablement été abattues dans le voisinage pour que leur chair finisse chez les vendeurs de sandwichs qui hantent cette zone casablancaise.

L’association des parents d’élèves a aussitôt alerté les autorités locales, dont les représentants ont été dépêchés sur place pour un premier constat et l’ouverture d’une enquête.

Assabah rappelle d'ailleurs, dans son article, qu'il ne s'agit pas là de la première découverte du genre. Ainsi, dans le quartier Afghanistan, à Hay Hassani, des éboueurs avaient eu la surprise de trouver quatre têtes d’équidés dans des poubelles. De même, dans un terrain vague du quartier Oulfa, les autorités avaient arrêté un individu qui a avoué, avant de se rétracter devant les juges, gagner sa vie en chassant les chiens errants pour vendre leur chair aux vendeurs de sandwichs. 

Toujours est-il, souligne le quotidien, que les vendeurs de sandwichs douteux passent généralement à l’acte dans la périphérie casablancaise, à la tombée de la nuit, une fois que les services sanitaires baissent la garde. 

Par Zineb El Ouilani
Le 16/08/2017 à 20h08