Casablanca: carton rouge pour M’dina Bus

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Revue de presseKiosque360. Le conseil de l’établissement de coopération intercommunale a voté la non-reconduction du contrat de M’dina bus pour la gestion du transport collectif par bus.

Le 05/02/2019 à 19h16

Comme attendu depuis des mois, le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, a mis fin au contrat de Md’dina bus, rapporte le quotidien Al Ahdath dans sa livraison du 6 février. 

La décision a été votée à l’unanimité, le matin du mardi 5 février, par le conseil de l’établissement de coopération intercommunale. Selon le journal, la ville compte recourir à la justice contre l’opérateur pour «mise en danger de la vie des citoyens», à cause des accidents successifs.

Ces développements interviennent au moment où l’entreprise M’dina Bus a, elle aussi, recours à la justice pour réclamer un dédommagement, car le conseil de la ville n’a pas respecté ses engagements.

De son côté, le conseil de la ville justifie la non-reconduction du contrat et son éventuelle résiliation avant terme par plusieurs manquements de la part de l’opérateur. La ville assure, pour sa part, que M’dina Bus a failli à plusieurs engagements inscrits dans le contrat et qui attendent d'être honorés depuis 2006. Et de citer les investissements, le nombre de lignes du réseau, l'acquisition des bus…

Pour prendre les devants de ce conflit qui n’a pas encore livré tous ses secrets, le conseil de la ville a mis en place un plan proactif et préventif avant de rompre son contrat avec M’dina bus, précise le journal.

Ce plan consiste, d’une part, à réactiver la coopération intercommunale et, d’autre part, à acquérir 700 bus, dont la première tranche arrivera dans les prochains mois.

Pendant ce temps, le conseil n’a pas encore tranché la question relative aux entreprises privées qui sillonnent les rues casablancaises sans autorisation ni support juridique, et ce depuis 2009.

Par Fayza Senhaji
Le 05/02/2019 à 19h16