Bâtisse effondrée à Fès: les explications du ministère de l'Habitat

DR

La bâtisse qui s'est effondrée dans la nuit du vendredi 29 septembre à Fès, a fait l’objet d’une expertise de la part d’un laboratoire public d’essais et d’études (LPEE), qui l’a classée comme représentant un danger de premier degré, explique le ministère de l'Habitat.

Le 01/10/2017 à 10h09

Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville s’explique suite à l’effondrement, dans la nuit du vendredi 29 septembre, d’une bâtisse de trois étages, occupée par trois familles composées de 11 personnes dans le quartier El Bourniate à Fès.

Dans un communiqué, la tutelle explique que la bâtisse en question a fait l’objet d’une expertise de la part d’un laboratoire public d’essais et d’études (LPEE), qui l’a classée comme représentant un danger de premier degré. C’est dans ce cadre que les autorités concernées ont eu recours à la procédure d’évacuation des lieux, et ont même dû le faire en toute urgence avant hier, sans qu'on ait à déplorer la moindre perte humaine. Suite à cet effondrement, la commission locale d’aide frontale pour le relogement s’est réunie samedi matin afin que les ménages sinistrés puissent bénéficier du programme qui leur est destiné.

Il est à noter que le ministère a procédé mois de juin 2017 à la signature d’une convention destinée au traitement des maisons menaçant ruine dans la ville de Fès, et plus particulièrement, dans la zone nord de la ville, avec une participation budgétaire du ministère à hauteur de 70 millions de dirhams, qui permettra de traiter 500 bâtisses occupées par environ 2.500 familles. Cette convention fait suite à celle signée en 2010 qui a permis de traiter 566 bâtisses menaçant ruine et d'améliorer les conditions de vie et de logement de 2.553 familles, ainsi qu'à la convention signée en 2013, d’un montant de 330 millions de dirhams et portant sur 3.666 bâtisses, dont 2.100 ont déjà été traitées.

Par Khalil Ibrahimi
Le 01/10/2017 à 10h09