Plusieurs cas "isolés" de fraude au baccalauréat ont été enregistrés cette semaine et leurs auteurs ont été arrêtés pour être présentés à la justice. "La mobilisation générale a permis de limiter le nombre de fraudeurs dans le but de rendre la considération et la crédibilité à ce diplôme", a indiqué jeudi le gouvernement.
"Des félicitations ont été adressées en ce sens par le chef du gouvernement au ministère de l’Education nationale et aux différents services de la police", selon la même source. Mohamed El Ouafa a estimé pour sa part mercredi que des "réseaux de trafiquants et de fraudeux ont agi à travers des liens sociaux en vue de porter atteinte à la stabilité du pays. "Il s’agit, a-t-il affirmé, d’une activité criminelle organisée".
Les fuites, une affaire de "bande criminelle organisée"
"Nous sommes parvenus, selon le ministre, à la conviction que les élèves de terminale sont innocents dans l’utilisation des moyens technologiques car l’opération de déstabilisation est venue d’une bande criminelle organisée qui a oeuvré sur facebook à partir de nombreux sites installés sur l’ensemble du territoire national".
Le gouvernement a assuré jeudi qu’une enquête judiciaire a été ouverte pour traduire d’autres responsables des fraudes devant la justice. Contactés par Le360, plusieurs enseignants ont regretté pour leur part que certaines administrations relevant de centres d’examen notamment à Rabat "n’aient pas accordé davantage de protection" à leurs égards face aux "élèves fraudeurs".