Arrestation d’un jeune pour atteinte à la religion islamique et à l'Institution de la Commanderie des croyants

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Revue de presseKiosque360. Les services sécuritaires viennent d’arrêter un jeune, dans la localité d’Oued-Zem, pour des publications sur les réseaux sociaux portant atteinte à la religion islamique et à l'Institution de la Commanderie des croyants. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 08/08/2022 à 18h16

Le tribunal de première instance d’Oued-Zem a poursuivi un jeune, en état de détention, pour des actes qui constitueraient une offense à la religion islamique et une atteinte à l'Institution de la Commanderie des croyants. Ce jeune, qui a été identifié et interpellé, au cours de la semaine dernière, par les brigades de lutte contre la cybercriminalité de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), publiait sur les réseaux sociaux des publications portant atteinte à l'Islam et à l'Institution de la Commanderie des croyants.

«Il a été localisé dans un quartier populaire de la ville des Martyrs avant d’être arrêté par les services sécuritaires compétents», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 9 août. Le mis en cause a ensuite été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du procureur du roi près le tribunal de première instance d’Oued-Zem.

Lors de l’enquête, précisent les sources du quotidien, «l’accusé a été confronté à ses publications, des publications dépassant toutes les lignes rouges sur les réseaux sociaux». «Il a dépassé les limites de la critique et de la liberté d’expression, provoquant l’indignation des internautes qui l’ont interpellé en vue de supprimer ces publications qui portaient atteinte à la religion islamique et aux symboles du royaume avec des contenus falsifiant l’Histoire», indiquent les sources du quotidien.

L’accusé, qui a été poursuivi en état de détention pour les faits qui lui sont reprochés, devait se présenter à la première audience de son procès, lundi, au tribunal de première instance d’Oued-Zem. Ce procès à Oued-Zem, ajoute le quotidien, intervient trois semaines après la condamnation en première instance, à Rabat, d’un autre individu pour les mêmes accusations. Il a écopé d'une peine de réclusion criminelle de trois ans, assortie d’une amende de 5.000 dirhams. Le verdict prévoyait également la suppression de toutes les publications diffusées par le mise en cause. 

Par ailleurs, le quotidien rappelle que les brigades de lutte contre la cybercriminalité de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) demeurent vigilantes pour traquer toutes les publications incitant à la haine, portant atteinte aux religions ou offense aux symboles du royaume. 

Par Mohamed Younsi
Le 08/08/2022 à 18h16