Après 35 ans de mariage et 9 enfants, il apprend qu’il a toujours été infertile

Le360

Revue de presseKiosque360. Un homme vient de saisir la justice à Kénitra pour demander le divorce d'avec son épouse et la rupture de tout lien de parenté avec les 9 enfants du couple. C'est qu’il vient d’avoir le choc de sa vie en découvrant qu’il était infertile et que son épouse le trompait depuis... 35 ans!

Le 16/04/2018 à 10h13

Face à une amère et douloureuse réalité, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il existe des hommes qui savent sang-froid garder. Là où d’autres auraient créé un scandale, voire provoqué un bain de sang, voici qu’un homme qui, après 35 ans de mariage, apprend tout d’un coup, mais avec stoïcisme, qu’il ne peut pas être père, et que son épouse lui a mis neuf enfants sur le dos en lui faisant croire qu’il s’agissait de sa progéniture.

D’après les faits rapportés par le quotidien Al Massae de ce lundi 16 avril, c’est suite à une banale consultation chez un urologue, que ce malheureux natif de Sidi Slimane découvre qu’il souffre d’une grosse varicelle au niveau du testicule droit, qu’il reconnaît présenter le plus normalement depuis 50 ans, sans en avoir jamais souffert, ni su de quoi il s'agissait exactement. Or le médecin lui divulguera que cette pathologie est la cause de son infertilité… lui qui s’enorgueillissait d’avoir neuf enfants sur son livret de famille.

Selon le journal, qui dit détenir copie des analyses plus poussées qui ont confirmé une telle infertilité, l’homme a choisi un avocat le plus posément du monde, avant d’aller déposer plainte auprès du procureur du roi près le tribunal d’appel de Kénitra pour adultère contre sa femme, et en vue de rompre juridiquement tout lien entre lui et ses «faux enfants».

Enseignant de son état, l’homme, dont la mésaventure a choqué toute l’opinion du Gharb Beni Hssein, dit avoir eu déjà quelques soupçons d’infidélité conjugale à l'égard de sa femme, épousée en 1983, mais jamais au point de croire qu’elle allait égayer régulièrement son foyer avec des enfants pas si légitimes que cela. 

Par Mohammed Ould Boah
Le 16/04/2018 à 10h13