Akhannouch interdit l'importation de 15.000 têtes bovines

Aziz Akhannouch, ministre de tutelle, lundi 23 avril aux Assises de l'Agriculture à Meknès.

Aziz Akhannouch, ministre de tutelle, lundi 23 avril aux Assises de l'Agriculture à Meknès. . DR

Revue de presseKiosque360. Face à des éleveurs qui dénonçaient une importation de 15.000 têtes bovines, le ministre de tutelle a finalement tranché en interdisant cette opération.

Le 21/03/2019 à 19h12

Aziz Akhannouch vole au secours des éleveurs de bovins. Ces derniers redoutaient une opération d’importation de plus de 15.000 bêtes destinées à l’abattage. Une opération que le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts vient d’interdire, rapporte Al Ahdath Al Maghribia qui, dans son édition du vendredi 22 mars, se réfère aux déclarations du président de la Chambre d’Agriculture de Casablanca-Settat lors d’une rencontre avec les éleveurs de la région. Cette réunion a été convoquée en urgence suite aux informations faisant état de l’imminence de cette opération d’importation. Selon le quotidien, l’importation de ces 15.000 têtes devait être une réponse à la problématique des prix des viandes au Maroc évoquée par certains opérateurs, une problématique que, d'ailleurs, le président de la Chambre d’agriculture reconnaît. Mais, selon ce dernier, s’il y a effectivement un problème au niveau des prix de vente des viandes au Maroc, ce n’est pas que ces dernières sont chères, mais que le pouvoir d’achat des Marocains est faible. Du coup, une grande partie des citoyens dénonce la cherté des prix des viandes.

La même rencontre a vu le responsable de la Chambre d’Agriculture annoncer qu’Aziz Akhannouch avait appelé à la tenue de réunions urgentes avec les agriculteurs et les éleveurs, afin de discuter de la situation du secteur dans un contexte marqué par une faiblesse de la pluviométrie. Ces rencontres seront ainsi l’occasion d'évoquer la conjoncture actuelle, ainsi que les mesures que comptent prendre les pouvoirs publics pour répondre aux difficultés des agriculteurs et des éleveurs. Plusieurs de ces derniers s’attendent, comme on peut le deviner, à des aides financières qui leur permettraient de mieux faire face à la situation actuelle.

Par Fayza Senhaji
Le 21/03/2019 à 19h12