Ait Melloul: mort à cause d'un smartphone hors d'usage

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Une transaction autour d'un téléphone portable a causé la mort d’un quinquagénaire, le jour de l'Aïd Al-Fitr, à Ait Melloul, dans la région d’Agadir. Les détails.

Le 11/07/2016 à 00h58

La police judiciaire d’Ait Melloul, dans le sud d’Agadir, a arrêté un jeune homme accusé d’avoir assassiné un quinquagénaire, mercredi 6 juillet, jour qui coïncidait avec l'Aïd Al-Fitr, rapporte Al Massae dans son édition de ce lundi 11 juillet. Le jeune homme, âgé de 25 ans, aurait causé la mort de sa victime en lui assénant un coup à la tête à l'aide d'une pierre. La victime a été transportée aux urgences de l’hôpital Hassan II, mais a fini par succomber à sa blessure.

Selon Al Massae, l’histoire a commencé un après-midi du mois de Ramadan, lorsque l’accusé a vendu un téléphone portable à un jeune homme, contre la somme de 1.000 DH. Mais, une fois la transaction conclue, l’acheteur a découvert que le smartphone ne fonctionnait pas et qu’il était impossible de le réparer.

Le matin de l’Aïd, le jeune homme, qui s’était fait arnaquer, a décidé de rendre le téléphone et de récupérer ses 1.000 DH. Pour ce faire, il a demandé à un membre de sa famille de l’accompagner à son rendez-vous avec le vendeur.Malheureusement, aucun terrain d’entente n’a été trouvé entre les deux parties qui campaient chacune sur ses positions, l’une voulant récupérer son argent à tout prix, l’autre martelant qu’il suffisait de réparer le smartphone. C’est à ce moment-là que la victime, qui accompagnait l’acheteur, est intervenue pour convaincre le vendeur du point de vue de son proche, ne se doutant pas qu’il allait s’attirer les foudres de son interlocuteur. Et l’échange houleux entre les deux parties s’est finalement soldé par un drame.

Al Massae affirme que les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’accusé est un repris de justice. Après son arrestation, il a été placé en garde à vue en attendant son renvoi devant le Parquet pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Par Zineb El Ouilani
Le 11/07/2016 à 00h58