Aïd El Fitr: flambée des prix du transport

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Revue de presseKiosque360. Le prix des tickets d’autocar a connu une hausse vertigineuse à l'approche de l'Aid El Fitr. Les majorations, illégales, ont parfois dépassé le double. Explications.

Le 15/06/2018 à 00h27

Il semble que c'est un "mal" avec lequel doivent vivre les Marocains à chaque période de fête malgré les promesses des autorités de lutter contre les hausses illégales du prix du transport. Le dernier en date étant Mohamed Najib Boulif, ministre chargé du Transport et de la logistique, qui a affirmé que son département aller renforcer le contrôle.

Selon Al Massae, dans son édition datée de ce vendredi 15 juin, Aid El Fitr cette année n'a pas dérogé à la règle. La publication écrit que les prix ont été majorés de 30 à 50% pour les petites distances alors qu'il a fallu, pour des voyageurs faisant de longs trajets, mettre la main à la poche pour débourser le double, sinon plus.

C'est le cas, affirme Al Massae, des voyageurs qui mettent le cap sur les régions du Sud, de l'Oriental ou du Sud-Est. "J'ai été surpris de devoir payer 200 dirhams le billet qui coûte en temps normal 100 dirhams, sachant que je suis accompagné par les membres de ma famille", témoigne au journal un voyageur qui partait à Oujda.

Comme à l'accoutumée, la cartographie de ces pratiques frauduleuses montrent qu'elles se concentrent dans les tristement célèbres gares routières Oulad Ziane à Casablanca et Al Kamra à Rabat. Mais certains voyageurs ne se voient pas seulement obligés de payer leur billet plus cher que d'habitude. Il y a plus malchanceux qu’eux: ceux qui se font vendre de faux tickets et qui restent là à poireauter pendant des heures avant de s'apercevoir qu'ils ont été floués, explique Al Massae.

Le journal en appelle à une intervention ferme des autorités contre les multiples intermédiaires qui sévissent dans les gares routières au vu et au su des autorités et de ceux qui ont la charge des contrôles. En un mot comme en mille, partir passer la fête en famille peut tourner au cauchemar pour certains, quand d'autres en tirent des bénéfices de manière illégale.

Bonne fête quand même à ceux qui prennent la route !

Par Zineb El Ouilani
Le 15/06/2018 à 00h27