Ahizoune se félicite de la libération de Khalid Skah

Brahim Taougar - Le360

"Je suis heureux pour mon pays, pour la FRMA et pour Skah. J’ai accompli juste un devoir", a déclaré à Le360 l’homme qui a contribué dans l’octroi de la libération provisoire à l’ancien champion marocain.

Le 22/06/2013 à 02h09, mis à jour le 22/06/2013 à 02h13

Le président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA), Abdessalam Ahizoune s’est félicité que l’ancien champion marocain Khalid Skah eut obtenu à Paris la libération conditionnelle après avoir été interpellé mercredi à l’aéroport parisien d’Orly suite à une demande d’extradition de la Norvège.

"Je suis heureux pour mon pays, pour la FRMA et pour Skah. J’ai accompli juste un devoir", a déclaré à Le360 l’homme qui a contribué énormément dans l’octroi de la libération provisoire à l’ancien médaillé d’or du 10.000m des Jeux olympiques de Barcelone (1992).

Imbroglio juridique

Dès l’annonce de l’arrestation de Khalid Skah, le président de la FRMA s’est envolé pour Paris où il a pris contact avec une avocate française chargée de défendre l’affaire de l’ancien athlète marocain, actuellement en charge de la Ligue d’athlétisme de la région de Fès-Boulemane. Ce dernier, au cœur d’un imbroglio juridique maroco-norvégien relatif à la garde des enfants, a été libéré vendredi matin sous caution, mais ne pourra pas quitter le territoire français puisque son passeport a été confisqué.

La Norvège, par le biais de sa police, a fait savoir qu’elle demandera à la France l’extradition du ressortissant marocain qui possède également la nationalité norvégienne. Le Maroc et Skah accusent les services secrets norvégiens d’avoir exfiltré ses deux enfants en 2010 du Maroc alors que la Norvège l’accuse de "violences familiales".

Le royaume n’a jamais pardonné à la Norvège d’avoir fait sortir illégalement du territoire national ces deux enfants considérés comme des Marocains vu leur affiliation à un père marocain. Des agents secrets avaient contribué à leur sortie via à un port de plaisance du nord du pays, en s’appuyant sur la complicité de l’épouse norvégienne de Skah.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 22/06/2013 à 02h09, mis à jour le 22/06/2013 à 02h13