Agression de Mohamed Mediouri, ex-garde du corps de Hassan II: de nouveaux rebondissements 

Mohamed Mediouri

Mohamed Mediouri . DR

Revue de presseKiosque360. L’enquête sur l’agression, le 17 mai à Marrakech, de Mohamed Mediouri, est toujours en cours alors que chacun y va de sa petite idée sur ce qui s’est réellement passé. Tentative d’assassinat, de kidnapping ou simple vol de voiture? Le point.

Le 19/05/2019 à 20h48

Cela n’arrive pas tous les jours d’entendre que le plus célèbre des bodyguards du roi Hassan II, Mohamed Mediouri, a fait les frais d’une agression, en public et en pleine journée. Et du coup, une bonne partie de la presse nationale, dans sa livraison de ce lundi 20 mai, revient sur cette agression qui n’a toutefois pas dévoilé tous ses mystères.

Rappel des faits d’abord: comme nous le rapportions à Le360, dans la soirée du 18 mai, Mohamed Mediouri s’était présenté à la police judiciaire de Marrakech pour déposer une plainte. Selon sa déposition, il a été agressé par un groupe d’hommes, dont un muni d’une arme à feu, au moment où il traversait l’avenue Allal El Fassi pour aller faire sa prière le vendredi 17 mai à la mosquée Al Anouar. Mohamed Mediouri parle clairement de «tentative d’assassinat». Et c’est ce dernier terme qui est utilisé dans le titre, en Une du journal Al Akhbar.

La publication que dirige Rachid Niny revient sur le déroulement de la scène: Mohamed Mediouri, grâce à ses réflexes d’ancien garde du corps, échappe au pistolet pointé sur son cou par l’un des quatre agresseurs (sept selon d’autres versions), alors que son chauffeur qui vole à son secours et est passé à tabac.

Tout cela avant que les assaillants ne repartent dans la Range Rover modèle 2018 de Mohamed Mediouri. Mais la voiture a-t-elle réellement été volée? A cette question, le quotidien Al Massae répond par l’affirmative, expliquant que la Range de l’ancien garde du corps de Hassan II aurait été pistée pendant plusieurs jours. Le seul élément nouveau (mais non avéré jusqu’à maintenant), poursuit le journal, est que les services de la PJ de la ville ocre auraient arrêté deux des assaillants.

À croire Al Massae et Al Akhbar, l’enquête ne sera pas aisée: les caméras de surveillance de l’avenue Allal El Fassi étaient en panne au moment des faits. A cela s’ajoute la touche d’une bande (kidnappeurs, assassins ou voleurs?) qui semble avoir bien préparé son coup.

Affaire à suivre… 

Par Rahim Sefrioui
Le 19/05/2019 à 20h48