Agadir: un week-end sous le signe du feu et de la mort

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Revue de presseKiosque360. La malédiction du feu s’est abattue sur la région d’Agadir, le week-end dernier, touchant un marché, un immeuble, une prison et plusieurs véhicules. Bilan: 5 morts, plusieurs blessés et d’énormes pertes matérielles. Les détails.

Le 19/03/2018 à 11h08

Une fin de semaine à oublier. Quatre énormes incendies se sont déclarés dans la région d’Agadir ce week-end, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison de ce lundi 19 mars.Le quotidien affirme que le premier incendie s’est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi, au marché central (souk Tlat) d'Inezgane. Selon les autorités locales, le feu aurait ravagé 200 commerces, alors que des commerçants avancent que les flammes en auraient englouti 600.

 Le lendemain matin, écrit Al Ahdath, 5 personnes, dont une femme étrangère, ont trouvé la mort sur la route, suite à la collision de deux camions au niveau d’Amsekroud.L’accident, le troisième à avoir eu lieu au même endroit cette année, s'est déroulé au niveau d’une pente raide. Plusieurs véhicules ont pris feu et leurs passagers sont morts calcinés. D’où la difficulté de les identifier. Des éléments de la Gendarmerie Royale ont ainsi fait le déplacement à l’hôpital régional Hassan II, pour prendre des échantillons d’ADN qui aideront à identifier les victimes.

La première étincelle du troisième incendie, qui s’est déclaré à la prison d’Aït Melloul, est partie d’un court-circuit survenu dans une cellule. Sept détenus ont été asphyxiés avant que le personnel pénitentiaire ne parvienne à maîtriser le feu. Deux prisonniers ont été évacués vers l’hôpital régional Hassan II, alors que 5 autres ont reçu les soins nécessaires sur place, indique le quotidien.

Le quatrième incendie s’est déclaré, samedi, dans une voiture garée dans le parking d’un immeuble résidentiel situé sur l’avenue Abderrahim Bouabid. Les habitants ont été surpris par la fumée qui envahissait leurs appartements à travers les fenêtres. Terrorisés, ils se sont réfugiés sur la terrasse, de peur d’être atteints par les flammes ou de mourir par asphyxie.

Par Zineb El Ouilani
Le 19/03/2018 à 11h08