Affaire Mouhcine Fikri: les coupables rendront des comptes

Le360

Revue de presseKiosque360. C’est avec célérité que les autorités judiciaires ont diligenté l’enquête sur les circonstances exactes de la mort de Mouhcine Fikri, à Al Hoceima. Les tentatives malsaines de manipulation de cette affaire sont finalement tombées à l’eau. Place à l’application de la loi!

Le 01/11/2016 à 23h33

Ceux qui, à l’intérieur ou à l’extérieur, ont cru pouvoir profiter du flou qui entourait le décès de Mouhcine Fikri, mort vendredi dernier à Al Hoceima, ont finalement vu leurs desseins de jeter de l’huile sur le feu échouer.Selon Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 2 novembre, la «fitna» que d’aucuns voulaient instaurer, surtout du côté de l’Algérie voisine, n’aura finalement pas lieu.Et pour cause! Les manifestants qui ont exprimé leur colère dans les rues de plusieurs villes du royaume ont fait preuve de responsabilité et de maturité.

Selon le quotidien, les manifestants se sont donné, via les réseaux sociaux (Facebook, WattsApp…), des consignes claires: éviter toute manipulation politique ou politicienne de cette affaire. Leur objectif étant, tout simplement, de faire pression sur les autorités concernées pour faire la lumière sur les tenants et aboutissants de ce drame et ce, le plus rapidement possible. D'autant plus que, rappellent les manifestants, la plus haute autorité du pays a donné des instructions fermes en ce sens.

Le journal estime ainsi que les autorités judiciaires, jusqu’au mardi 1er novembre, ont entendu une vingtaine de personnes, dont onze sont toujours en garde à vue. Parmi ces dernières, on compte deux agents d’autorité et plusieurs responsables du secteur local de la pêche. Ils sont soupçonnés d’implication dans la mort, sans l’intention de la donner, du poissonnier Mouhcine Fikri, tué par le compresseur d’une benne à ordures.

Relayant un communiqué publié mardi par le procureur en charge du dossier, Al Ahdath ajoute que ce dernier a précisé que «cette affaire était désormais entre les mains de la justice et que le droit et la légalité auront le dernier mot».

Par Mohammed Ould Boah
Le 01/11/2016 à 23h33