Accident ferroviaire: une commission multipartite mène l’enquête à Tanger

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Revue de presseKiosque360. Deux enquêtes, l'une judiciaire et l'autre administrative, viendont compléter l’enquête policière ouverte par la police locale, suite à l’accident survenu samedi dernier, à Tanger, entre un train et un véhicule de transport de personnel.

Le 21/02/2018 à 00h05

Une commission conjointe regroupant des membres de l'Inspection générale du ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, le ministère de l’Intérieur, l’Office national des chemins de fer (ONCF) et des enquêteurs de la Brigade nationale de la police judiciaire a débarqué lundi dernier, à Tanger, pour élucider les circonstances de la collision survenue samedi 17 février entre un train de marchandises et un véhicule de transport de personnel, accident qui a fait 6 morts et 14 blessés, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 21 février.

Le quotidien explique que le procureur du roi près le Tribunal de première instance de Tanger a donné ses instructions à la Brigade nationale de la police judiciaire pour l’ouverture d’une enquête judiciaire destinée à lever le voile sur les véritables causes de l’accident et à pointer d'éventuelles lacunes dans les conditions de sécurité au niveau des passages à niveau. La publication ajoute que le Parquet se basera sur les conclusions de cette enquête afin de déterminer les responsabilités et de prendre les mesures légales qui s’imposent.Al Akhbar avance qu'il n'est pas exclu de voir l’enquête de la BNPJ s’élargir au DG de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie.

Akhbar Al Yaoum, pour sa part, ajoute que les enquêteurs de la BNPJ devraient recueillir les dépositions des rescapés de l’accident, du gardien du passage à niveau, toujours en garde à vue, et du chauffeur de l’autocar, dès que son état de santé le permettra.

Akhbar Al Yaoum affirme par ailleurs que le siège de la wilaya de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a abrité plusieurs réunions des membres de la Commission conjointe qui, sur instructions royales, mènent une enquête administrative.

Par Zineb El Ouilani
Le 21/02/2018 à 00h05