À Marrakech, le ras-le-bol des professionnels du tourisme face au statu-quo et à la fermeture des frontières

Un rassemblement, mené par les gérants de maison d’hôtes, guides touristiques, personnels de restaurants, conducteurs de calèches, et une poignée d’artistes de la place Jamaâ El Fna, mercredi 26 janvier 2022 à Marrakech, appelle à la réouverture des frontières.

Un rassemblement, mené par les gérants de maison d’hôtes, guides touristiques, personnels de restaurants, conducteurs de calèches, et une poignée d’artistes de la place Jamaâ El Fna, mercredi 26 janvier 2022 à Marrakech, appelle à la réouverture des frontières. . DR

Le 26/01/2022 à 14h49

VidéoUn rassemblement mené ce mercredi 26 janvier 2022 à Marrakech, entre autres, par les gérants de maison d’hôtes, guides touristiques, personnels de restaurants, conducteurs de calèches, et une poignée d’artistes de la place Jamaâ El Fna, fait front uni contre la fermeture des frontières.

«Marrakech se meurt», «Open the borders» (ouvrez les frontières)… Voici les messages qu’on pouvait lire ce mercredi 26 janvier sur des pancartes brandies par les professionnels du Tourisme à Marrakech qui font front uni contre la fermeture des frontières lors d’une manifestation tenue à Bab Jdid, à quelques pas du luxueux palace La Mamounia. 

Un élan de solidarité semble poindre dans cette manifestation menée principalement par les gérants et propriétaires de maison d’hôtes, les guides touristiques, les personnels de restaurants, les conducteurs de calèches, une poignée d’artistes de la place Jamaâ El Fna… Ils s'accordent tous à dire que l’ouverture des frontières est la seule stratégie de sortie de crise.

Il faut dire que les acteurs, qui ont tenu aujourd’hui à faire entendre leur voix, sont habituellement souvent discrets, voire absents du débat national.

Pour leur part, les instances représentatives des filières à l'instar de l'hôtellerie, la restauration et le transport touristique n'ont pas répondu présents aux invitations relayées il y a quelques jours sur les réseaux sociaux.

Par Ayoub Ibnoulfassih
Le 26/01/2022 à 14h49