A la demande du BCIJ, un important narcotrafiquant arrêté au Pérou

Lors de la présentation par le BCIJ de la cocaïne saisie au large de Dakhla, en 2016.

Lors de la présentation par le BCIJ de la cocaïne saisie au large de Dakhla, en 2016. . DR

Suite à un mandat d'arrêt international émis à son encontre par le Bureau central d'investigation judiciaire, Victor Manuel Lemina Cores, notoire narcotrafiquant international, a été appréhendé à Lima. Les détails.

Le 13/09/2018 à 15h30

Victor Manuel Lemina Cores compte parmi les trafiquants de drogue les plus puissants du monde. Il vient de tomber. Ressortissant espagnol, ce baron de la drogue a été arrêté le 11 septembre dernier à Lima, capitale du Pérou, par les services d'Interpol, sur la base d'un mandat d'arrêt international émis à son encontre par le BCIJ (Bureau central d'investigation judiciaire) sous la supervision du parquet près le tribunal de première instance de Tanger.

Victor Manuel Lemina Cores n'est autre qu'un membre influent d'un réseau criminel dédié au trafic international de cocaïne, démantelé en 2016 par le BCIJ. Il a supervisé nombre d'opérations de trafic de cocaïne et de chira planifiées à partir de l'Espagne. La plus récente date de novembre 2016, quand 1.230 kilogrammes de cocaïne ont été saisies au large de l'Atlantique, à hauteur des côtes de Dakhla, par les autorités marocaines.

Cette importante quantité de drogue faisait partie d'une expédition totale de 2.575 kilogrammes de cocaïne. Seize personnes avaient été interpellées dans le cadre de cette affaire de saisie, à Dakhla, au Maroc. La valeur marchande de la drogue saisie s’élèverait à plus de 2 milliards de dirhams, sachant qu’il s’agissait «d’une drogue dure à l'état pur (non coupée, Ndlr)», indiquaient nos sources. Il faut comprendre par là qu’une fois "coupée", comme le font usuellement les trafiquants avant de mettre la drogue sur le marché, on se serait retrouvé avec une quantité beaucoup plus importante de drogue. 

Cette opération avait été entièrement menée par les services marocains, sans aucune intervention extérieure de services étrangers. 

Par Tarik Qattab
Le 13/09/2018 à 15h30