Voici pourquoi des dizaines de Sahraouis ont observé un sit-in devant le secrétariat de la pseudo-"RASD"

Tindouf: vague de colère contre le détournement d'aide humanitaire. Ici, des femmes qui se retrouvent à la rue faute de tentes où loger leur progéniture.

Tindouf: vague de colère contre le détournement d'aide humanitaire. Ici, des femmes qui se retrouvent à la rue faute de tentes où loger leur progéniture. . DR

Pas moins de quatre-vingt personnes, dont des femmes et des enfants, ont observé mardi 19 juin un sit-in devant le quartier général de la pseudo-"RASD", situé à Rabouni. Les raisons.

Le 19/06/2018 à 19h16

Par ce sit-in, observé devant le secrétariat de la pseudo-"RASD", les manifestants, au nombre de quatre-vingt, ont voulu protester contre la décision du prétendu "ministre des territoires occupés", le dénommé Bachir Mustapha Sayed, d'interdire les transferts de subsides envoyés par des sahraouis établis en Espagne à leurs familles se trouvant dans les camps d'infortune, à Tindouf.

Motif invoqué par le "vizir" de la pseudo-"RASD: les convoyeurs de ces subsides s'en serveraient pour introduire des psychotropes dans les camps de Lahmada!

Un alibi tout trouvé par le vizir de la chimérique "RASD", frère du père fondateur du Polisario, El Ouali Mustapha Sayed, tué par balles le 9 juin 1976 à Nouakchott lors d’un raid mené par les milices armées du front séparatiste sous la direction des services algériens. El Ouali a été assassiné pour avoir simplement revendiqué l’indépendance à l’égard d’Alger et montré sa disposition à négocier avec les autorités de son pays, le Maroc, pour trouver une issue politique au conflit saharien.

Bachir Mustapha Sayed sait pertinemment que de hauts cadres du front Polisario dont il se revendique mordicus se livrent depuis belle lurette (et impunément) aux trafics de tous genres (drogue, cigarettes de contrebande, armes, voitures volées, etc). Priver de simples familles, qui plus est affamées, de subsides dont ils ont cruellement besoin, relève non seulement du déni de la réalité mais d'un crime inqualifiable contre ces pauvres hères retenus contre leur gré durant plus de quarante ans.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 19/06/2018 à 19h16