Vidéo. Réactions de Nadia Fettah Alaoui et des "sénateurs" après l’adoption, ce vendredi 3 décembre, du PLF 2022

Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances, réagit après l’adoption par la Chambre des conseillers du projet de loi de finances (PLF) 2022.

Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances, réagit après l’adoption par la Chambre des conseillers du projet de loi de finances (PLF) 2022. . Brahim Mousaaid / Le360

Le 03/12/2021 à 19h45

VidéoLa ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, s’est déclarée satisfaite après l’adoption ce vendredi 3 décembre 2021 par la Chambre des conseillers du projet de loi de finances (PLF) 2022, amendé après son approbation en première lecture par la Chambre des représentants en novembre 2021.

«L’adoption par la deuxième Chambre s’est déroulée dans un climat positif suite à un débat fructueux qui a été couronné par le vote d’une série d’amendements», au nombre de 39, en faveur de la société et du climat des affaires, a affirmé la ministre dans une déclaration pour Le360.

Nadia Fettah Alaoui a qualifié le PLF 2022 «d’Etat social dont les principales priorités sont la santé, l’éducation nationale, l’emploi et la dynamisation de l’économie». Et d’ajouter qu’il est «temps qu’on travaille la main dans la main», pour consolider le progrès. La ministre a en outre confirmé que ce projet de loi des finances amendé retournera au début de la semaine prochaine à la Chambre des représentants pour une deuxième lecture avant son adoption définitive.

Pour sa part, le groupe parlementaire de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qui a été actif lors du débat a aussi qualifié de «positif le PLF 2022 affirmant avoir proposé 11 amendements sur les 250 proposées et 39 ont été acceptées». L’un des amendements de la CGEM acceptés a concerné la mesure liée aux conventions d’investissement entre l’Etat et les porteurs de projets, ont déclaré respectivement les conseiller parlementaires de la CGEM, Rida Lahmini et Mohamed Amouri.

La disposition nouvellement amendée, selon eux, a ramené à 50 millions de dirhams le plafond du capital des entreprises, au lieu de 100 millions de dirhams afin de permettre à ces sociétés de pouvoir bénéficier des conventions d’investissement et des mesures incitatives qui en découlent (TVA et douane).

D’autre part, Mohamed Zidouh, l’un des élus de l’Istiqlal à la Chambre des conseillers, a mis en exergue le vote majoritaire qu’a recueilli le projet de loi des finances 2022 estimant que l’adoption a été le fruit de la coalition parlementaire composée du RNI, du PAM et de l’Istiqlal. Mohamed Zidouh a saisi cette occasion pour exprimer la position favorable de son parti à la décision du ministre de l’Education nationale de ramener à 30 ans l’âge limite pour les concours de recrutement des enseignants.

Le PLF-2022 a reçu l'aval de 64 conseillers, alors que 18 autres s'y sont opposés et 7 se sont abstenus. Le nombre total des "sénateurs" est 120.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 03/12/2021 à 19h45