Vidéo. Programme gouvernemental: toutes les observations seront prises en compte, selon El Othmani

Le360

En marge du vote du programme de son gouvernement ce mercredi, Saâd-Eddine El Othmani a promis devant la Chambre des représentants que "toutes les observations émises par les différents partis politiques seront "prises compte".

Le 26/04/2017 à 20h18

"Je veillerai à ce que ces observations soient prises en compte", a déclaré M. El Othmani en réponse aux remarques soulevées par les groupes parlementaires après la présentation de son programme socio-économique. "Contrairement à ce qui a été dit et écrit, ce gouvernement est homogène", a-t-il affirmé rejetant les allégations selon lesquelles "les ministres technocrates exerceraient une hégémonie au sein du gouvernement".

"C'est le deuxième gouvernement du Maroc où le nombre des technocrates est faible". La politique africaine du Maroc, la diplomatie parallèle, le développement des provinces du Sud, l'industrie et la lutte contre la corruption, sont autant de "priorités", a souligné le chef du gouvernement, saluant au passage les efforts du roi Mohammed VI sur le plan de la diplomatie marocaine. Ces efforts ont abouti au retour du Maroc au sein de l'Union africaine.

Le programme socio-économique s'intéressera aussi à "la chose religieuse et à la situation des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Il a annoncé à cet égard qu'un projet de loi portant création du Conseil national chargé des MRE verra prochainement le jour. Saâd-Eddine El Othmani est revenu sur le blocage de six mois qui avait freiné la formation du gouvernement.

"C'était un blocage et non une crise politique. Je félicite les composantes de ce gouvernement pour leur bravoure en acceptant et en accélérant sa formation", a-t-il poursuivi. Il a en outre mis en garde contre les tentatives visant à semer "le pessimisme chez les citoyens". Il a reconnu que "des contestations ont secoué les rangs des partis politiques dont ceux du PJD".

El Othmani a par ailleurs exprimé sa volonté pour consolider la coopération avec la CGEM, un partenaire stratégique dans le développement économique. Le chef du gouvernement a balayé d'un revers de la main les critiques selon lesquelles ce programme n'est qu'une déclaration d'intentions souffrant de manque de vision politique. Selon lui, l'hypothèse d'une croissance de 5 à 5,5% à l'horizon 2021 repose sur une étude profonde. "C'est une croissance répondant à la logique et à la durabilité".

Par Mohamed Chakir Alaoui et Khalil Essalak
Le 26/04/2017 à 20h18