Vidéo. Pour gagner la bataille du développement, Nizar Baraka appelle à un pacte national

Le360

L'Istiqlal, parti dans l'opposition, critique le bilan des huit années du PJD au gouvernement, et appelle les forces vives de la nation à conclure un pacte national "pour remporter la bataille du développement socio-économique".

Le 12/01/2020 à 13h49

Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, a suggéré la mise en place de ce pacte national, vendredi dernier, 10 janvier 2020, lors de la célébration à Rabat, par son parti, du 76e anniversaire du Manifeste de l'Indépendance, présenté le 11 janvier 1944 aux autorités coloniales françaises. 

"Nous voulons appliquer le même esprit et le même élan qui avaient conduit à l'indépendance du Maroc, cette fois-ci pour gagner la bataille du progrès et de la prospérité. Il faut à ce titre conclure un contrat sociétal collectif", a affirmé le chef de file de l'Istiqlal lors de cette cérémonie tenue au siège central du parti à Rabat.

«Ces dernières années, nous avons constaté un relâchement, une chute de la croissance économique, un chômage qui s’aggrave ainsi que des restrictions aux libertés», a ajouté Nizar Baraka, qui a cité des statistiques tirées d'un sondage, selon lesquelles "25% des Marocains sont disposés à émigrer, 70% des jeunes sont prêts à partir".

"Aujourd'hui, le Maroc est le premier pays à bénéficier de la naturalisation en Europe. En 2018, quelques 100.000 ressortissants Marocains ont été naturalisés en Europe", a-t-il expliqué, avant de dénoncer la politique du gouvernement de Saâd Eddine El Othmani. 

"La législation est l’apanage du gouvernement, la régionalisation avancée est dans les tiroirs, les disparités sociales s'aggravent, et le citoyen n'est pas protégé", a-t-il conclu.

Un haut cadre de l'Istiqlal, Mohamed Zidouh, membre du Conseil national de ce parti, a approuvé cette idée d'un pacte national.

"Nous voulons actuellement, a-t-il affirmé, la même volonté, le même esprit et les mêmes devoirs de l'ère de l'indépendance pour remporter la bataille du développement".

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 12/01/2020 à 13h49