Vidéo. Abdelilah Benkirane. Au secours, il revient!

Abdelilah Benkirane. 

Abdelilah Benkirane.  . DR

Le 29/06/2019 à 09h24

VidéoAbdelilah Benkirane se déchaîne une nouvelle fois contre le PAM qui, même en déliquescence, resterait le principal adversaire de son parti, le PJD. Le RNI n’a pas non plus échappé à ses tirs nourris. Divergence d'idées ou tentative de repositionnement en perspective des Législatives de 2021?

Dans une nouvelle sortie tonitruante, l'ancien secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) s'est réjoui, dans une vidéo de plus de 40 minutes, diffusée hier vendredi au soir, d'avoir vaincu le parti du tracteur. "J'ai barré la route (à ce parti), ils sont actuellement en train de se désintégrer", a-t-il affirmé en employant en français le mot "désintégration".

Le RNI, qui n'a pas été cité nommément, n'a pas échappé aux feux nourris de l'ex-chef du gouvernement. "Laissez-le courir", s'est-il exclamé devant des militants de Casablanca qu'il a reçus à son domicile du quartier Les Orangers, à Rabat.

Dans cette nouvelle vidéo, Abdelilah Benkirane a rappelé le bilan de ses actions lorsqu'il était à la tête du gouvernement. "Nous avons réussi des projets et c'est pour cette raison que les électeurs ont renouvelé leur confiance en vous accordant 125 sièges (au Parlement) contre 107 précédemment".

Mais le plus surprenant dans cette vidéo est le fait que Benkirane a confirmé son inclinaison à la prédication et la communication des "valeurs de l'islam". Il a montré qu'il se positionne comme un vrai prédicateur.

"Pour nous, et en particulier le PJD, la politique se situe au second plan. Nos actions, nos valeurs et notre démarche, c'est l'Islam. C'est le prêche de la parole de Dieu", a-t-il insisté, invitant les militants à être "honnêtes, sérieux, pieux et messagers de l'Islam".

"Ne soyez pas matérialistes", a-t-il affirmé en ponctuant son allocation de nombreuses citations coraniques. Et de poursuivre que le PJD fait actuellement de la politique "mais il est possible qu'il s'en abstient à l'avenir. "On peut perdre les élections mais, ce n'est pas là le problème. Car ce qui compte, c'est notre attachement au référentiel islamique" 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 29/06/2019 à 09h24