USFP: Abouzaid reproche à Lachgar de ne pas l’avoir mise sur la liste des ministrables

Le360

Revue de presseKiosque360. Alors que Driss Lachgar fait face à une fronde au sein de son parti, Hasnae Abouzaid, membre du Bureau politique, lui reproche de ne pas l’avoir proposée comme candidate pour faire partie du gouvernement.

Le 13/04/2017 à 02h09

L’ancienne députée socialiste et actuelle membre du Bureau politique de l’USFP, Hasnae Abouzaid, a vivement protesté auprès de Driss Lachagar, qui ne l’a pas mise sur la liste des ministrables du parti. Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte l’information dans son édition du jeudi 13 avril, Abouzaid reproche également au premier secrétaire de s’être limité à défendre la candidature d’Abdelkarim Benatiq, de Younes Moujahid et de Rkia Derham pour faire partie de l’équipe El Othmani. Elle lui en veut de ne pas l’avoir proposée, elle aussi, à un poste au gouvernement. 

Le journal rappelle que Hasnae Abouzaid, paradoxalement, a fait partie des dirigeants socialistes qui ont demandé à Driss Lachgar de garder secrets les détails de sa gestion des négociations de la participation de l’USFP au gouvernement. Cette demande lui a d'ailleurs été faite ouvertement pendant une récente réunion du Bureau politique qui s’est tenue concomitamment avec celle de la commission administrative du parti.

Par ailleurs, note le journal, l’USFP vit toujours les répliques de la secousse qu’a provoquée, dans ses rangs, l’annonce de la composition du gouvernement. A ce propos, dix membres du Bureau politique ont publié lundi 10 avril, rappelons-le, un communiqué très critique envers Driss Lachgar. Les signataires exigent, entre autres, une révision de l’organisation du parti, basée aujourd’hui sur une gestion individualiste. En d’autres termes, ils reprochent au premier secrétaire de prendre, de manière unilatérale, les décisions les plus importantes qui engagent le parti.

Les dix signataires du document auxquels se sont joints sept autres dirigeants se disent, de même, inquiets et déçus du recul politique du parti. Ce qui appelle à un débat profond et responsable au sein du parti. Ils redoutent, en outre, que la méthodologie suivie pour préparer le progrès puisse porter atteinte au principe de choix démocratique des militants, lors de cette étape importante dans la vie du parti.

Par Amyne Asmlal
Le 13/04/2017 à 02h09