Une association argentine condamne la répression brutale exercée par le "polisario" à Tindouf

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L'Association des Amis du Royaume du Maroc en Argentine (ASAMIMARG) a condamné, lundi, la répression brutale exercée par le "polisario" contre les séquestrés des camps de Tindouf, où ils sont soumis quotidiennement à diverses formes de torture et de privation de leurs droits fondamentaux.

Le 07/05/2019 à 15h20

La communauté internationale dans son ensemble est invitée à agir pour assurer le plein respect des droits de l’homme à Tindouf et veiller à l’application des mécanismes appropriés permettant le recensement des populations de ces camps, a indiqué, dans un communiqué, l’association argentine qui a appelé à mettre fin au silence complice de la communauté internationale, lequel a permis au "polisario", quatre décennies durant, de séquestrer les sahraouis dans des camps manquant des conditions pour une vie décente.

L’Association, qui comprend des universitaires, des chercheurs, des politiciens, des professionnels des médias, des économistes et des experts, ainsi que des juristes et des parlementaires, a ajouté que le "polisario" s’efforçait de maintenir le conflit régional autour du Sahara marocain afin de justifier son existence en tant que groupe armé exploitant l’assistance humanitaire internationale pour s’enrichir aux dépens des souffrances des séquestrés.

Et d’ajouter que ces citoyens marocains devraient pouvoir retourner dans leur pays d'origine, le Maroc, pour vivre dans la dignité dans les provinces du sud, dans le cadre de l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume pour mettre fin au conflit régional, qui n’a que trop duré.

L’Association argentine a également appelé les Nations Unies et les organisations soucieuses de la liberté et des droits de l'homme à mettre fin à la répression du "polisario" dans les camps de Tindouf et à garantir l'exercice des droits fondamentaux par la population séquestrée illégalement.

"La lutte pour la paix, la justice et les droits de l'homme nous oblige à ne pas rester les bras croisés lorsqu'une population est réprimée injustement, lorsque ses droits sont bafoués et lorsqu’elle est séquestrée pendant des décennies au milieu du sable et des pierres", conclut le communiqué. 

Le 07/05/2019 à 15h20