Tindouf: une énième provocation des séparatistes de l’intérieur

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Revue de presseKiosque360. Enième et vaine provocation! Une délégation de séparatistes de l’intérieur s’est rendue à Tindouf pour rencontrer les responsables du Polisario. Une action qui n’a d’autre objectif que de nuire à l’Etat marocain, engagé dans des méga-projets de développement dans la région.

Le 16/02/2016 à 20h56

Un groupe de onze séparatistes sahraouis, notamment de Laâyoune, s’est rendu à Tindouf pour rencontrer les dirigeants du Polisario et coordonner des actions dédiées à la déstabilisation du royaume, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison de ce mercredi 17 février 2016. Et le journal d’ajouter que cette visite intervient dans le cadre de sessions de formation et de séances d’encouragement à la subversion destinées à semer la zizanie dans les villes et les provinces du sud, à la veille de la visite du Secrétaire général de l’ONU dans la région. Cette visite provocatrice à Tindouf est vue comme une réaction hostile au lancement, par le Maroc, de méga-projets de développement et un message d’avertissement à l’endroit des autorités marocaines, souligne le quotidien. Citées par Assabah, des sources ont souligné que la première rencontre de ce groupe séparatiste avec le soi-disant «ministre des communautés», un ancien responsable sécuritaire, a deux objectifs, le premier étant de déstabiliser le Maroc et le second de mobiliser des fonds pour subventionner leurs activités, en particulier à Laâyoune. La direction du Polisario, précise le journal, profite des visites des séparatistes de l’intérieur pour resserrer l’étau autour des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf et étouffer les voix de ceux qui s'opposent à eux, notamment celles des «Jeunes pour le changement» qui dévoilent, dans une vidéo le caractère manipulateur de ces visites. Les activités déstabilisatrices des séparatistes de l’intérieur se sont affaiblies durant l’année dernière, en raison de la crise économique en Algérie et de la baisse des crédits alloués à leurs actions, conclut le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 16/02/2016 à 20h56