Terrorisme. Le Maroc extrade un Russe qui a combattu dans les rangs de Daech

Le siège du FSB à Moscou le 30 décembre 2016. 

Le siège du FSB à Moscou le 30 décembre 2016.  . AFP

Le Maroc a livré à la Russie un de ses ressortissant, issu de la région du Daghestan, qui a combattu en Syrie dans les rangs de l'organisation Daech, indique, ce vendredi 26 avril, le centre pour les relations publiques du Service Fédéral russe de la sécurité (FSB).

Le 26/04/2019 à 14h27

Le Bureau du Procureur général de Russie avait signalé l’extradition du Maroc d’un membre d’un groupe armé illégal, rapporte l’agence de presse TASS.

«Les forces de l’ordre du Royaume du Maroc ont arrêté un citoyen russe, Salamov Ramazan Magomednuriyevich, né en 1970, recherché pour sa participation aux activités d’organisations terroristes internationales» indique le FSB dans un communiqué.

«Salamov propagea l’idéologie extrémiste religieuse parmi les habitants de la République de Daghestan et réalisa ses aspirations criminelles en 2016, où il partit pour la Syrie et rejoignit les rangs de l’État islamique et participa dans la lutte contre les troupes gouvernementales», souligne la même source.

Le FSB a relevé qu’au début de 2018, après la défaite sur le territoire syrien de la majeure partie des structures terroristes, Salamov avait «tenté de s’installer dans la ville de Casablanca, mais sur la base des preuves fournies de ses activités criminelles, les autorités marocaines compétentes ont satisfait à une demande d’extradition vers la Russie».

«Le 26 avril, le groupe de convois du Service fédéral des pénitenciers de Russie et d’Interpol a procédé à l’extradition de Salamov vers la Russie», ajoute la même source.

Le président du comité d’enquête russe, Alexander Bastrykin, a, à cette occasion, souligné la dynamique positive qui a permis d’identifier les Russes ayant pris part aux hostilités dans les rangs d’organisations terroristes en Syrie.

«Les forces de l’ordre russes poursuivent leur travail actif visant à identifier les individus revenant de zones de combat vers la Russie et à les mettre sous responsabilité criminelle», a indiqué Alexander Bastrykin. 

Par Rahim Sefrioui
Le 26/04/2019 à 14h27