Sécurité: une école de police ouvre ses portes à Laâyoune

Lors des célébrations du 63ème anniversaire de la DGSN à l'Institut Royal de police de Kénitra.

Lors des célébrations du 63ème anniversaire de la DGSN à l'Institut Royal de police de Kénitra. . DR

Revue de presseKiosque360. La DGSN est aux dernières retouches précédant l’ouverture imminente, à Laâyoune, d’une école de formation des agents des différents cycles de la police. Les futurs policiers, surtout ceux originaires des provinces du sud, s'y verront ainsi dispenser une formation moderne et intégrée.

Le 20/05/2019 à 23h01

Dans le cadre de la politique de diversification régionale de ses centres de formation, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a choisi la ville de Laâyoune pour y implanter une nouvelle école dédiée aux formations de base et continue des agents admis aux différents cycles de la police.

Selon le quotidien Al Akhbar du mardi 21 mai, cette infrastructure d’envergure, qui est actuellement à la dernière étape de la pose des équipements pédagogiques nécessaires, ouvrira ses portes incessamment. Elle serait en effet quasiment prête à l'inauguration. Conçue pour la formation de tous les nationaux qui ont choisi d’intégrer les différents cycles du corps de la police, cette école profitera davantage, de par sa proximité régionale, aux agents de la sûreté originaires des provinces du sud du royaume. Ces derniers pourront suivre une formation de base moderne, en vue de les adapter à l’usage des nouveaux moyens technologiques sophistiqués, qu’ils soient embarqués ou fixes, désormais mis à la disposition du personnel de la sûreté nationale.

Dans les provinces du sud la modernisation des services de la police a été également au rendez-vous à Tan-Tan et Smara,. Ainsi les vieux locaux de la police, non conformes à la nouvelle dynamique tout azimut instaurée par le DGSN Abellatif Hammouchi, ont été réfectionnés de fond en comble. Ils sprésentent aujourd'hui un cadre agréable de travail pour les fonctionnaires de la police et pour les nombreux usagers de cette administration.

Pour donner une idée de l’ampleur du travail de la police à Lâayoune par exemple, Al Akhbar nous révèle certaines statistiques où l’on apprend que durant l’année écoulée, 4283 personnes faisant l’objet d’un avis de recherche national ont été interpellées dans la capitale de la Sakiat El Hamra. De même, la police y a présenté à la justice 13.659 prévenus, finalement poursuivis pour différents crimes. PAu niveau de la circulation routière, quelque 2057 procès-verbaux ont été dressés alors que 6485 véhicules ont été immobilisés à la fourrière municipale de Laâyoune, rapportant ainsi aux caisses de l’Etat quelque 6,3 millions DH.

D’ailleurs, à l’occasion du 63e anniversaire de la sûreté nationale, le travail de la police dans la région de Laâyoune a été récompensé, puisque le préfet de police des trois zone sud et celui de Lâayoune ont été décorés par le ministre délégué à l’Intérieur, Brahim Boutayeb, en présence du directeur général du pôle DGST-DGSN, Abdelltif Hammouchi, ainsi que plusieurs ministres.

Le professionnalisme des agents de la sûreté nationale a été particulièrement salué pour la retenue et le sang-froid dont ils ont toujours fait preuve face à certains sit-in de protestation à Laâyoune, où ils n’ont jamais cédé à la provocation.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 20/05/2019 à 23h01