Secteurs sociaux: le RNI d’Akhannouch trace sa feuille de route

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Sous peu, le RNI sera doté d’une vision et d’une stratégie pour d’importants secteurs sociaux, dont la Santé, l’Education ou encore l’Emploi. Le parti d’Aziz Akhannouch compte, en effet, se positionner sur ces secteurs. Les détails.

Le 21/01/2018 à 23h20

Surenchère politique ou sincère volonté de se mettre au service de la Nation et des Marocains? Toujours est-il que le Rassemblement national des indépendants (RNI) est en train de finaliser sa vision concernant plusieurs secteurs sociaux que, pourtant, le parti ne gère pas au sein du gouvernement El Othmani: il s'agit de la Santé, l’Education et l’Emploi.

Selon Al Ahdath Al Maghribiya, dans son édition de ce lundi 22 janvier, le parti d’Aziz Akhannouch aurait mis les touches finales à un vaste chantier de réflexion.La publication indique ainsi que le parti de la Colombe, sous la présidence de son patron, a tenu à Oujda, samedi dernier, un congrès régional dédié à ces trois thématiques.

Il s’agit là du cinquième congrès provincial s’intéressant à ces sujets. Un sixième et dernier congrès devrait faire le point ultérieurement à Agadir, capitale du Souss et fief électoral du parti de la Colombe, ajoute le quotidien.

«Akhannouch dévoile sa recette sociale», titre Assabah, qui revient sur le même sujet et met en avant quelques mesures déjà retenues par le RNI lors de ses différents conclaves, dont la scolarité obligatoire pour les deux sexes jusqu’à l’âge de 15 ans.

Quant à l’emploi, le parti d’Akhannouch aimerait voir les jeunes Marocains s’intéresser davantage aux secteurs de l’offshoring, du tourisme et de l’agroalimentaire.

Pour ce qui est du secteur de la santé, le patron des Bleus appelle à la notion de médecin de famille dans ce sens, explique-t-il, que chaque médecin devrait avoir à se charger d’un nombre défini de patients.

Assabah affirme que l’approche du RNI n’est dirigée contre personne et ne vise à léser aucun des partenaires de la majorité. Il s’agit, souligne le quotidien, d’une pure et simple réflexion en interne pour faire avancer les choses.

Par Moncef El Fassi
Le 21/01/2018 à 23h20