Sahara: vive passe d'armes maroco-algérienne en Azerbaïdjan

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"L’Algérie doit répondre à ses responsabilités imprescriptibles dans le différend du Sahara", a affirmé la délégation marocaine participant aux travaux de la 18e conférence ministérielle du Mouvement des Non Alignés, en réponse au chef de la délégation algérienne. Détails.

Le 06/04/2018 à 16h48

«Que l’Algérie s’implique de bonne foi, dans le processus politique et réponde à ses responsabilités imprescriptibles dans le différend du Sahara marocain», a affirmé la délégation marocaine qui participe aux travaux de la 18e conférence ministérielle du Mouvement des Non Alignés qui se tient à Bakou du 3 au 6 avril courant, dans sa réponse au chef de la délégation algérienne à propos de sa déclaration tendancieuse et biaisée au sujet du Sahara marocain lors de cette conférence.

«La responsabilité de l’Algérie est claire, elle est confirmée à tous les niveaux, sur le plan militaire, sur le plan financier, sur le plan humanitaire et sur le plan politique», a réaffirmé la délégation marocaine, ajoutant que «l’Algérie a une responsabilité flagrante dans le différend régional sur le Sahara marocain, elle doit cesser de se cacher derrière le voile pudique du principe de l’autodétermination, et faire des lectures sélectives et à géométrie variable de ce principe». 

La question du Sahara est une question d’intégrité territoriale pour le Royaume du Maroc, réitère la délégation marocaine.

Le Conseil de sécurité et le dernier rapport du Secrétaire général, sous la cote S/2018/277, dans son paragraphe 79, appellent l’Algérie à apporter des contributions importantes, et à renforcer son engagement dans le processus politique, rappelle-t-elle.

«L’Algérie refuse le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, malgré les appels répétés du Conseil de sécurité et du HCR», note la délégation marocaine, ajoutant que «l’Algérie participe au détournement des aides humanitaires destinées aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf».

«Que l’Algérie cesse d’induire en erreur la Communauté internationale», lit-on dans la réponse de la délégation marocaine.

Le 06/04/2018 à 16h48