Sahara. Pourparlers de Genève: la réaction de l’Union européenne

Le siège de la Commission européenne à Bruxelles. 

Le siège de la Commission européenne à Bruxelles.  . DR

L'Union européenne (UE) a exprimé, vendredi, sa disposition à "contribuer aux mesures susceptibles de créer un climat positif" dans le processus onusien sur la question du Sahara, après "l'élan" donné à ce propos à l'occasion de la première table-ronde qui a eu lieu, mercredi et jeudi, à Genève.

Le 07/12/2018 à 19h50

"La participation de toutes les délégations et l'annonce d'une deuxième réunion au premier trimestre de 2019 montrent que tous les participants se disent prêts à poursuivre leur engagement sous les auspices de l'ONU", affirme l'UE dans une déclaration de son porte-parole, insistant sur l'impératif de "tirer profit de cet élan et de poursuivre activement les discussions dans un esprit de compromis".

La déclaration relève que les discussions de Genève "ont à juste titre mis l'accent sur des questions essentielles telles que la coopération régionale, la création d'emplois, le développement régional, la stabilité et la sécurité ainsi que la jeunesse". 

Pour l'UE, la tenue à Genève de la première table ronde au sujet du différend régional sur le Sahara marocain témoigne "des efforts renouvelés, entrepris par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et son Envoyé personnel, Horst Köhler", pour résoudre ce différend et réunir les parties et les voisins "dans un esprit d'ouverture et de respect mutuel".

L'Envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara avait invité des délégations du Maroc, de l'Algérie, du polisario et de la Mauritanie à prendre part à une table ronde les 5 et 6 décembre à Genève, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Les délégations ont convenu que l'Envoyé personnel les inviterait à une deuxième table ronde au premier trimestre de 2019, selon le communiqué sanctionnant cette rencontre. 

La délégation marocaine était conduite par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Elle comprenait Omar Hilale, représentant permanent du Royaume auprès des Nations unies à New York, Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab et Fatima Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de Smara.

Le 07/12/2018 à 19h50