Sahara marocain: un diplomate latino-américain pourrait remplacer Ross

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Revue de presseKiosque360. Le cercle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pourrait être porteur de bonnes nouvelles pour la gestion du dossier du Sahara marocain. Ainsi, l’envoyé spécial du SG de l’ONU au Sahara, Christopher Ross, pourrait être remplacé par un diplomate latino-américain.

Le 06/03/2017 à 21h02

 Le nouveau secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, restructure actuellement son institution et renouvelle certains départements. La nouvelle configuration pourrait d'ailleurs s'accompagner de bonnes nouvelles pour la gestion du dossier du Sahara marocain. Ainsi, l’Américain Christopher Ross, qui assurait la mission d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara marocain, pourrait quitter son poste. Le diplomate américain, réputé pour sa position partiale dans la gestion de ce dossier, devrait en effet être remplacé par un diplomate latino-américain.

Selon le quotidien Akbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 7 mars, «le Portugais Antonio Guterres, qui maîtrise parfaitement le dossier du Sahara marocain, devrait nommer un successeur à Ross avant la fin du mois d’avril, à l’occasion de la présentation du rapport annuel sur la question du Sahara et la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, pour rendre publique sa décision».

Autre bonne nouvelle pour la gestion du dossier de la cause nationale: le Département des opérations de maintien de la paix dans le monde restera entre les mains de la diplomatie française, alliée du Maroc dans la défense de son intégrité territoriale.Car la gestion du fichier de la MINURSO fait partie des compétences du Département des opérations de maintien de la paix dans le monde, qui sera désormais piloté par le diplomate français Jean-Pierre Lacroix, successeur d'Hervé Ladsous qui partira le mois prochain, après six ans à ce poste.

Ces nouvelles n’ont pas été du goût des séparatistes et de leurs commanditaires. Dans des déclarations aux médias algériens, Brahim Ghali est ainsi monté au créneau pour critiquer la diplomatie française, l’accusant de ne pas mettre à la disposition de la MINURSO les moyens nécessaires pour superviser les droits humains au Sahara.

Par Mohamed Younsi
Le 06/03/2017 à 21h02