Sahara marocain. Basses manoeuvres algériennes: la ferme mise en garde du ministre Bourita

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger. . DR

À l'occasion de l’ouverture du consulat général de Djibouti à Dakhla, hier vendredi 28 février, le MAE Nasser Bourita a révélé détenir des «documents officiels» émanant «malheureusement» de l’État algérien voisin incitant des pays tiers au boycott du prochain Forum Crans Montana. Décryptage.

Le 29/02/2020 à 13h05

"Le Maroc défend toutes les opportunités de coopération et de dialogue dans les provinces du Sud marocain et si une partie veut se mettre en travers de cette logique, qu'elle assume ses responsabilités», a averti le MAE Nasser Bourita, révélant que le Maroc est en possession de «documents officiels» établissant qu’Alger a adressé des «invitations» à des pays tiers les incitant à boycotter le Forum Crans Montana, prévu prochainement à Dakhla.

«Le Maroc connaît bien son chemin et n'en déviera pas», a assuré le chef de la diplomatie marocaine, précisant que la souveraineté du Royaume sur ses provinces du sud est une ligne rouge à ne pas franchir. Le Royaume "ne place jamais sa souveraineté sur son Sahara sur la table de négociations ou de tout autre processus», a-t-il clarifié.

"Le Forum Crans Montana sera tenu à la date prévue et connaîtra le même succès que les années précédentes», a encore affirmé le numéro 1 de la diplomatie marocaine, relevant que «la dynamique de renforcement de la reconnaissance de la marocanité du Sahara suit son chemin».

«D'autres pays vont ouvrir prochainement leurs consulats à Laâyoune et Dakhla et plusieurs échéances diplomatiques auront lieu dans ces deux villes», a dévoilé M. Bourita.

«SM le Roi Mohammed VI a décidé que le Maroc ne restera pas inactif et a lancé un nouveau modèle de développement des provinces du Sud, tout en oeuvrant pour la consécration de la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara», a-t-il affirmé. 

Une affirmation solennelle et on ne peut plus ferme envers un voisin algérien qui continue d'inscrire inutilement ses "efforts" dans le sens inverse de l'histoire et de l'avenir, tellement il est resté en déphasage avec son époque, pour ne pas parler des préoccupations de son peuple dont il continue d'hypotéhquer les droits les plus fondamentaux, à leur tête celui de s'autodéterminer par rapport à un régime antidémocratique, liberticide et férocement prédateur. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 29/02/2020 à 13h05