Sahara: ces insoutenables images qui contredisent la «position de principe» du Généralissime Gaid Salah

Ahmed Gaïd Salah

Ahmed Gaïd Salah . DR

Alors que le régime du Généralissime Gaïd Salah continue de prodiguer ses largesses extravagantes à la bande mafieuse du front polisario, le peuple du Sahara algérien, affecté par des pluies torrentielles dévastatrices, est abandonné à lui-même. Décryptage.

Le 10/06/2019 à 14h40

«Djanet et Illizi croulent sous les eaux dans l’indifférence générale». «Djanet appelle au secours». «Des appels pour collecter des dons et des aides aux fins de les acheminer vers Djanet et Illizi». «La solidarité avec Djanet et Illizi s’organise en dehors du circuit officiel»…

Ces titres, dont se sont fendus lundi nos confrères algériens, édifient à tous points de vue sur cette insoutenable indifférence du régime hérité par le Généralissime Gaïd Salah à l’égard du peuple du Sahara algérien, notamment Illizi et Djanet, deux localités du sud-est algérien, à 2 000 km d’Alger, qui ont été particulièrement affectées par les dernières inondations.

Nos confrères algériens semblent toutefois oublier que ce régime, même chancelant!, continue de prodiguer des largesses extravagantes à la mafia de Rabouni, notamment son cheffaillon Brahim Ghali qui, en moins de quinze jours, s’est offert (aux frais du contribuable algérien!) deux vols long courrier, le premier pour l'investiture de Ramaphosa le 25 mai 2019 à Pretoria, -effectué à bord de l'un des plus luxueux Jet d'affaires au monde (Gulfstream)-, et le second le samedi 2 juin, vers San Salvador (capitale de la république du Salvador), pour l'investiture du nouveau président salvadorien, Nayib Bukele. Un dernier déplacement où le "président de la rasd" a essuyé un revers magistral de la part du nouveau président salvadorien, qui a décidé de réviser les relations diplomatiques de son pays (Amérique centrale) avec l'entité fantoche, après trente ans de reconnaissance (depuis le 31 juillet 1980).

Les images en provenance d’Illizi et de Djanet renvoient ainsi le régime algérien retors à ses propres contradictions. Elles renvoient le général Gaïd Salah, qui en détient les rênes, à ses fanfaronnades klaxonnantes dans les régions militaires du Sahara algérien où il multipliait ses visites de "prospection"! 

Comment ce régime en rupture de ban peut-il alors continuer de se targuer de défendre le prétendu «peuple du Sahara occidental» et mépriser celui du Sahara algérien, qui est abandonné à lui-même au point d'en appeler à la bienveillance des âmes charitables?!

Par M'Hamed Hamrouch
Le 10/06/2019 à 14h40